
Les années n’apportent pas que des rides et il faut bien que jeunesse se fasse. Ce que j’aime, maintenant, dans la solitude : c’est l’absence ; l’absence de contraintes, l’absence de ‘’cadres’’ féminins ou masculins, plus ou moins jeunes et dynamiques, plus ou moins vieux et poussiéreux… ; sans histoires.
Ce que j’apprécie, aujourd’hui, avec la solitude : c’est sa discrétion, sa présence subtile. Certes, elle ne claironne pas sur tous les toits ses agréments, ne se plaint pas de ne plus pouvoir danser ; tant sur planches d’orgueil que d’avec les hauts de chaînes, mais, aux bouts du compte, elle est comme la liberté ; temps que nous sommes ‘’vivants’’ ; nous avons toujours le choix de quitter l’une et l’autre… ; pour d’autres aventures. Et le roi n’a jamais été philosophe, comme la reine de cœur jetée derrière les carreaux au profit de la reconnaissance des impérieux de pique …
Ecrire des vers – libres ou moins – n’est pas que pour faire joli, ils peuvent être utilisés pour confronter les pensées en quelques paradoxes humains, libres, et plus ou moins ouverts … et un poème, quel soit-il ne saurait s’abolir de quelques autres saveurs lexicales.
Les paroles et textes sont souvent les attributs de communautés et groupes »particuliers » absorbés par INTERÊTS de positions, plus qu’avec intéressement en voix(es) situationnistes envers autres »champs des possibles ». Il est possible de percevoir ces tendances en période de divisions des savoirs être et soustraction des savoirs faire, comme en celles instituées par les lois et règles des néfastes transmissions et veules discours entre les sciences et les arts, surtout lorsque les vacataires de chaires sont touchés dans leur chair puriste – en manque d’orientation psychologico-anthropologique d’avec une prise en compte radicale d’une intercorporéité (Merleau Ponty) – et biens – dans un manque de diversité langagière tant des sciences humaines que des liens envers l’ethnosociologie – ; ou directement impactés par quelques fermetures toutes aussi influencées par un népotisme pyramidale…
La mesure du [langage] ne dit pas tout, au contraire, elle dissimule ce qu’elle est incapable de dire. Plusieurs philosophes ne réalisent pas que toute nouvelle mesure, tout nouveau calcul, toute nouvelle théorie naît avec un lot inséparable de métaphores qui n’ont rien de vrai, mais qui sont indispensables à leur usage.
Seule compte ici l’utilité.
Et cette utilité est concomitante de la technologie ou de la technique qui crée un nouveau domaine d’expériences. Cela implique que des analogies et des métaphores meurent et se fossilisent au gré du déclin de l’usage et de la popularité des technologies qui les alimentent.
LA SOCIETE DU SPECTACLE

LA SOCIETE DU SPECTACLE (e-monsite.com)
SANS MOBILE
Vous susurriez, bons tons, aux vrilles de la grande oublieuse
Secrets d’une bande de regards à l’ombre obscure des noceurs
Survivriez-vous aux marches en abord d’indifférence ?
Celles que le temps n’efface jamais de la source du vent
Espoirs des matinées exploratrices en rade de présences
Lèvres collées sur la vitrine des inapprochables mémoires.
Songerez-vous, encore, au vice des intendances, sans queue ni tête ?
Saigneurs de multitude comblés aux masses des voix patelines
Chantres de chapelets se jouant des demeures appauvries
Soigneurs en temps de jours enfouis au Lys de rois et reines
Dissidences pataudes vautrées dans sous-couches de petites peines
Gardiennes des visitations à l’âme mutine, égale ; belle
Compagnons en habiles nuits noires comme de la rose dépliée.
Dormirez-vous, sereins, auprès des noctambules démis ?
Distinctement, aux tragiques sens des auditions malingres
Visites grossières de parodies sans soins, mornes lignes,
Hameçons plombés en engoulement de poissons d’argent
Ceux qui des lancés s’enorgueillirent aux jaloux échos
Comités de saltimbanques farcis au joug de diasporas
Chambre à une porte que de celle-ci en souffrir, de silences.
Plierez-vous, aussi, aux sons des grelins de barbouzes ?
Ô vides lois qui ne s’élèvent point contre les malséants
Au-delà de vos quais fatals les lumières décomposent
Tables des cycles las il n’y eut maux qu’en défaut de pauses
Califes se voulurent aux yeux d’ors sur l’enclume des postures
Chimères vissées aux poches des illusions d’édits pathos
Balance aux mains de douteuses besognes, pression sur nos os.
Honniriez-vous qu’il n’y eues quelques malencontreuses ?
Il n’appartient qu’à nous, bardes et poétesses récusées
D’abonder tant des frissonnants passages invisibles
Que du temps des désordres coupés des ailes incessibles
Ne faut-il pas penser que l’empire puisse s’étioler ?
Produire un œil glacial tourné vers les commis d’office
Officiels précipités aux serrures des clés factices.
Fuirez-vous, toujours, les bustes frémissants sous la plume… ?
Ainsi, en contre-champs, où pleuvent encore quelques parfums d’iode
Là où la terre, sous des feux imaginaires, achève le despote
D’avec nos souvenirs, d’un présent d’affreux, lacèrent l’avenir
Humble distillation en métamorphoses de douces éclaircies
Nous entrâmes sur le chemin des découvertes, sans démons…
Mais il se fait bien tard ; fermons, maintenant, nos paupières.
Et rien de plus.
CRIMES D’ANOMIE
C’est la mime, rime, qui paie la dîme
Vilénie des pics sans maximes
Vives femmes et hommes d’asthénie
Anomie des ultimes prosélytes
Vils rites d’un crime de l’intime
Gymnastique d’esprits en déprime
Victimes astiquent les ultimes primes
La rime file vers l’abîme
Sons vernis aux nouvelles autocraties
Comme des rustines des temps rassis
Faciès de reliques, prisme en royalties,
Prise de vessies sans lanternes…
Peace dans ses lovés de brillantine.
‘’Le délire de mentir et de croire s’attrape comme la gale.’’ « Que demande toute la foule moderne ?
Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et devant la merde !… Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités… Du coup, on la gave, elle en crève… »
Céline
POUR SOLDE DE TOUT CONTES
Sous la mémoire de tes surprenants traits
J’y amarrais un langage imparfait
Gageures étendues sur des airs mâchés
Du petit doigt en sursis de défaites
Le vilain tout droit dresse tes heures blêmes.
Entre les flux aux lueurs de ta presqu’île
Les notes aux couleurs chères paradaient
Tambours battant la mesure des si-là
De la main tendue, ô biens à venir
Le bras d’honneur solda services rendus.
Pour temps d’embrassades aux murmures fleuves
Toi, qui me pris dans tes accords chouettes
Grisé au goût des soirées aguichantes
Des grandes maisons aux petits bouchons
Des nuits de folies douces j’en désirais.
Des années durâtes aux lignes prenantes
Je t’ai vu belle du jour, attachante
Affiliation d’une jeunesse passante
Je m’y devais porte d’entrée rassurée
Nous eûmes la flamme avec du gel aux paupières.
A l’orée des jalouses persiennes fermées
Les secrets en portiques de voix brulées
Aux demeures maudites la foudre délibère
A la porte du destin vint la pensée automnale
Aile bienveillante sur les chemins de la vie.
AIRES D’INDIFFERENCE
Quelque chose advint qui n’avait pas de nom, minuscule forme invisible ; simple profil dessiné d’entre nature et discours que leurs bouches avec peur élevait.
L’ombre fantomatique vint, silencieuse, ceinturée de bien sourdes mémoires, oubli de ce qui se vît sur des horizons déjà ravagés par l’indifférence.
SANS FONDEMENTS
Je vous dois, Lysiane, l’absence,
Le retrait envers vos insincères,
Le rejet d’entre vos paroles et vos actes,
Un refus de continuer, avec vous.
Vous qui m’avez réappris l’ouverture,
Visiter, à nouveau, les pages,
Livres laissés sur la table de chevet
Par autres contraintes et priorités.
Entretiens a»»ux premières méditations
Echanges fleuris tantôt sauvages,
Je ne sais plus s’il faut y penser
Tant elles sont devenues limbiques.
Par temps passés, je vous avais crue,
Je n’eusse pas assez verbalisé ?
Pour qu’il n’en reste qu’aigreurs
Au lieu des verbalismes idoines…
Que de petits meurtres entre amis(es)
Qu’il me fut aise d’accepter la solitude.
L’homme est-il suffisamment sot pour, trop souvent, traiter les effets plutôt qu’à faire sens objectif d’avec bonnes causes, justes raisons et belles devises…
PLAIES INCURABLES
De tant d’indignités à engendrer déshérences
Une sorte y est des plus récalcitrantes
Il n’est pourtant nuls torts à sa délivrance
Des plus fragiles aux plus fortes des résiliences
Leurs contradicteurs y perdirent connaissance.
Il est hors doutes de sa sourde maltraitance.
Il est des remèdes, qui ne se prennent pas
Comme des possessions, qui ne se valent pas
Des partages trop durs à accepter
Des droits naturels parfaitement affectants
Que même les plus fières servantes soulevèrent.
Il y eut doutes de sa portée par nature.
Ce penchant si pressant à la conserver
Enfermer dans une boîte à carambars,
Ce souci à la préserver des regards,
Aérée les nuits claires sous pleine lune,
Caches solitaires aux ternes amphitryons
Elles y seraient sans doute écrasées, ravagées.
Il est de sa recherche des terminaisons vides
Attentions où son esprit ne puit rentrer
Loger à la même enseigne des algorithmes
La fausse alliance resserre les commis d’office
Même méthode en alitement d’impuissance
Elle y est, sans encouragements, groggy.
Croyons-nous fermement qu’en faisant ainsi,
D’une part à la maltraiter, de l’autre à l’aimer,
A la culbuter sans cesse à l’ébranler,
La couper aux grés d’items négligeant,
Ciseler ses racines aux fins de fruits fades
Ils lui ont coupé les ailes du désir.
Par moyens aussi divers que variés
Les succès d’outils en mémoires vives,
Le volontarisme des tyrannies obscènes
Aux commandeures des combats sans Thrace
D’héritiers en propaganda de rituels,
Elle y perdit ses plumes sans dire au revoir.
Toutefois même prodigue ou nonchalante,
Non moins par caractères que par avances,
A ceux qui les perdent par infectes outrances,
A celles qui la lorgnent en jalouses critiques,
Portée par des passions différentes,
Le prix des incuries, comme ceux de la servitude
Fauchent libres accords notés aux pensées vacantes…
« Le souvenir est une rose au parfum discret que l’on arrose avec des larmes de regret. » – « Il y a du mérite sans élévation, mais il n’y a point d’élévation sans quelque mérite. »
INFORTUNE BEAUTE
Démonstration en folie douce,
Ondulant sous les regards acérés,
Démarche en souffle du vent,
Qu’enfermes-tu sous tes lèvres, à l’ombre de tes paupières, pourtant tes yeux me sont familiers, j’ai vu cette étincelle, parfois glaçante, rejoindre le fond des soirées perdues.
Sans esclandres tu as fermé la porte, une fois seule, tu as cru pouvoir rassembler tous les symboles, de tes désirs charnels, sous la fausse armure de tes frustrations.
Corps tendu sous le feu de l’orage,
Simulation en satisfactions détournées,
Le beau rôle n’est pas la retenue,
Que dissimules-tu sous tes prudences, au nombre le plus grand, en construction d’une nécessité sans charme, sécurisée aux barreaux d’un emballage, sans surprise.
La course des heures du jour, à servir, sourire de circonstances, fatiguée aux dernières lueurs, combien de fois je t’ai vu te contenir, pour ne pas jeter l’éponge, à la face des rictus sordides.
Souplesse du roseau, beauté de la lune,
Ton corps se vide de l’essence vitale,
Cette liberté de choisir,
Celle qui ne s’achète jamais,
Que n’as-tu jamais voulu dire, pas penser que le temps ne s’en occuperait pas, infortunée, douce, impénétrable, acheter des espoirs plus grands, les hauteurs sans disgrâce, cela fut trop cher.
Chaque année, je passais te rendre visite, proche et distante, t’occupant de Pierre, Paul, Jacques, tu ne souhaitais pas que se perçoivent les feux de nos attirances, au nom d’un futur en sursis.
Dureté du temps, passant sur les corps,
L’esprit en sonates désaccordées,
La bougie, de plus, allumée tous les ans,
Tu espérais contrer le geste inachevé.
La pluie légère ne tombait que mon sourire, le vent brûlant s’estompait, je te regardai une dernière fois, le soleil avait déjà disparu, laissant la place aux étoiles, dans la froideur du ciel.
Nous nous sommes dit au revoir, je vis quelques gouttes le long de tes joues, il dût, certainement, y en avoir dans mes yeux, et tu sus que le temps de ton indécision devint ma liberté.
L’OMBRE ET LA MEMOIRE
Ecoute au lointain le murmure
Celui qui jamais ne vacille
Souvent tu sous les rouleaux du temps
Parfois surgissant de l’orée.
Tend l’oreille aux vents élevés
Ceux qui soufflent sur les brumes
Bercés aux frontières du prime âge
Tantôt aux faîtes des vieux chênes
Comme ces nuages aux pointes des monts
Signature des tourments liquides
Une encre brûlante trace les songes
Stylet lys des désirs impatients.
Vision d’une rencontre émerveillée
Celle que vêt les lèvres charmeuses
Variations d’un chant octroyé
Celui sauvegardé des outrages.
Verve aux habits de mémoire
Résonance aux solstices d’été
Ton visage parle aux éphémères
J’en écoutais ton tendre délire.
Celui qui parlait aux livres
Demeure des feuilles légendaires
Présence des mots de liaison
J’en assumais mes propos découverts.
Sont-ce là les engagements aventureux ?
Entend le bruit des traces sûres
Pas coquins couvés de passions
Le futur fut attisé de résurgences
Notre jeunesse n’y prit garde.
Fut-elle ficelle d’infortune ?
Jeux épars aux lieux des rumeurs
Ceux au prisme sans amarres gravées
Où les fontaines parlent de libertés
Comme les enfants d’innocence
Image d’un ancien feu follet
Il y restât longtemps silencieux
Là où le sens fait dignité
Au nom de la veille parentale
Respire la colonne de nos ères
Attentions portées à la source
Vigie aux sincères passants(es)
La parole est une étrangère.
Ecoute à l’ombre des muses
Ce qui manquât aux frasques du temps
Ces séductions en pouvoir d’attraction
Afin que les poètes peignent leur Calliope ;
Leurs clés luisent à un jet de pensées.
AS-TU IMAGINE ?
D’eux, qui sans mesure chantaient la ballade
La ballade pour l’amour des gens heureux,
Celles qui bénissaient les brosses à reluire,
Ceux qui savaient encenser les atours,
Ils parlaient de belles promesses
Copieusement, dressés sur leurs ergots.
Vous n’imaginiez pas les folies du temps ;
Grignotant un futur sans horripiles ni passions.
D’eux, chauves dans leur tête d’apparats
L’aventure, chez eux, ne s’écrit plus en majuscules,
Ceux qui croyaient aux voyages sans encombre,
Celles qui frémissaient aux temps des idoles,
Ils racontaient des lustres sans ornements
Tristement courbés sous illusions en cages dorées.
Vous ne connaissiez pas les tontines obscures ;
Passantes intronisées, prologues sans violons ni clarinettes.
D’eux, qui sans éclat dominaient nos allées,
L’enclos des habitudes affligées,
Celles qui trépignaient d’incertitudes,
Ceux qui refusaient les fleurs de l’arbre magique,
Ils doutaient de l’animal curieux, silencieux,
Posément, assis sur leurs convictions
Vous ne pouviez entendre la diversité des résonances ;
Bousculant agilement la fixité sans gênes ni craintes.
D’eux, sans songes sur leurs avenues agonisantes,
Les alizés, en murmures perdus, aux réverbères éteints,
Ceux qui cherchaient les maigres façades,
Celles qui attendaient l’ange des ténèbres,
Ils ne rient plus à la table des paillardises,
Nerveusement, versés aux lèvres gouailles.
Vous ne sentiez pas les pensées vermeilles,
Dévisageant densément les terrasses sans réflexions ni liberté ?
D’eux, sans intéressements sur leurs calques désuets,
Des édifices, en cerclage de découpes sans espaces,
Ceux qui voulaient s’élever aux dessus des brumes,
Celles qui désiraient un susdit de hauts de chaîne ;
Ils se sont perdus dans des sursis sans avenir, tragiquement allongés sur la couche des onctions obsessionnelles.
Vous n’aviez aucunement perçu la courbe des évènements, dangereusement tordue aux horizons sans embases, ni liens.
D’eux, sans sincérités distillées aux vents des intransigeances, des craintes balayées aux sources des barrissements hasardeux.
Celles qui se moquaient des analogues au goût d’extravagances,
Ceux qui ne daignaient surseoir aux corruptions violines.
Ils n’ont jamais illuminé les cris des oiseaux moqueurs, railleusement, descendant sournoisement la délectation sensible.
D’eux, nous avons connus les affres de l’appellation contrôlée,
Gémissements abscons montant avidement vers des culs-de-sac ;
Pandémie des hirsutes levés de boucliers ; sans applications,
Ils n’ont jamais vraiment cru aux attentes en sollicitude…
Des traitres des Marais comme de Traboules et d’Emirats,
S’’arrangeant plus de leurs situations que de dignité.
Maintenant, ce qui par trop s’agite, avec puérilité et incohérence est passé, comme une fine poussière, sur les planches du temps…
Je ne me prête plus aux choses d’avant,
Des merveilles, des démons, j’en ai croisé…
J’aimais pour une bien, charmante et à cause de tout.
Cela a cessé, je m’occupe différemment,
Rien de plus sain et de plus exaltant,
J’ai aspiré à ma mer de Tranquillité,
Elle m’a ouvert ses champs d’écumes,
Je m’y suis pausée, comme une évidence.
LES COULEURS DU TEMPS
Sur les façades de nos existences,
Le soir, la sérénité signe une présence,
Cette buée de cendres, de givre et de rosée,
Les jeux épars peignent son armure,
Lys et dahlias, tranquillement, refleurissent,
Les bouleaux et les peupliers ont grandi,
Aux abords des vieux chênes centenaires,
Comme des traces retrouvées.
Tout a repris sa place,
Les paysages, l’eau et la terre,
L’aurore comme une empreinte,
Redonne le sourire sur les lèvres.
Au loin sur des horizons encore frêles,
Les jours et les nuits content leurs histoires,
Les ruisseaux détournent les clairières,
Pour se jeter dans l’onde des rivières.
 l’horloge échouée aux accords du temps,
Il y eut, sur des notes ; une danse incomplète,
Rien de peut revenir comme avant,
La mémoire comble les vides du silence.
Laisse revenir les couleurs de la paix…
M.A
Le jour où il ne restera que la justice sur Terre je ne donne pas cher de votre peau.
Georges Bernanos
LA BROUETTE OU LES GRANDES INVENTIONS
Le paon fait la roue
Le hasard fait le reste
Dieu s’assoit dedans
Et l’homme le pousse.
Jacques Prévert
« La mort est un monstre qui chasse du grand théâtre un spectateur attentif, avant qu’une pièce qui l’intéresse infiniment finisse. » – « Heureux les hommes qui pour jouir de la vie n’ont besoin ni d’espérer ni de prévoir. »
Giacomo Casanova
DEMONS HUMAINS
Qu’as-tu engendré sale bonhomme
Qu’as-tu fait de ton monde, gredin
A faire chier les coccinelles
Avec tes yeux trop cernés
A réduire des vies en poudre
Avec ta figure d’empereur
A commander les mouches à merde
A creuser des sillons de larmes
Te sentir maître des certitudes
Triste bonhomme de pacotilles
Ombre dénaturée au fil du temps.
Et toi, femme sans éclat de rire
Qu’as-tu fait de tes sains combats
Attentions à dignes portées vivantes
Te mettre à genoux devant les croix
T’étendre contre divines breloques
Godemichets en pièces de musée
Sans cicatrices à ton bras, accrochés
Que reste-t-il de tes parfums d’ambre,
Ceux nourris à tes rêves porte-bonheur
Avant d’être tapis sous vils séquestres
Comme lisseuse en veules romans.
Jambes pliés en danse macabre
Corps vilipendés au joug bancable
Le deuxième bras du lac Baïkal
Absurdité aux médailles industrielles
Ô énième bristol de papyrus
L’effort de compensation n’y vaut
L’aigre son des violons y prévaut
Jeunes figurines, gourous girouettes,
Paons la queue entre les jambes
Illusions nues sous le vermisseau
Le démon humain porte ses chaînes.
Michel Asti
LE ROI N’A JAMAIS ETE PHILOSOPHE
« La folie, c’est de faire tout le temps la même chose et de s’attendre à un résultat différent »
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. Il ne convient pas que chaque contemporain se contente d’attendre et de critiquer. Il doit servir la cause aussi bien qu’il le peut »
S’intéresser au monde dans lequel nous vivons, n’est-il pas un prérequis pour que nous puissions y trouver la société idéale dans laquelle nous souhaiterions vivre ?
Participer à sa mise en place n’est-il pas le meilleur moyen d’y parvenir ?
Si la passivité des citoyens est compréhensible dans des dictatures, où toute forme d’expression contradictoire au pouvoir peut entraîner une condamnation à mort, qu’en penser dans les pays démocratiques ? L’expression libre et la même importance que revêt chaque citoyen de par son droit de vote, ne constituent-elles pas de belles opportunités pour construire une société dans laquelle il fait bon vivre ?
Le principal fléau de l’humanité n’est pas l’ignorance, mais le refus de savoir.
« N’espérez jamais trouver votre sûreté dans les armes de la fortune. »
‘’Une population instruite, éclairée et informée est une des façons les plus sûres de promouvoir la bonne santé de la démocratie…’’.
‘’Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’un, ni l’autre et finit par perdre les deux’’.
Le monde est une réson(n)ance qui invente la dissertation