Présentation Michel Asti – Auteur

Après 40 ans dans la grande cité lyonnaise, à cheval sur deux fleuves, Michel Asti se retrouve en 2013, par les hasards du destin, en conditions de sérénité idéales pour engager cet exercice d’écriture. Fin 2021 il obtient sa retraite, après 8 ans au RSA, ce qui lui permet d’envisager l’avenir sous de meilleurs horizons, tout en continuant à pratiquer l’écriture, dans un nouveau lieu de résidence, après avoir publié, aux éditions du LYS BLEU : https://www.lysbleueditions.com/

• Au vent des émois – Mai 2021

• Au-delà des quarante malencontreuses – Nov 2021

• Entre Libertés & Attachements – Février 2022

Rentrée 2022 : Nouveau lieu, Nouvelle histoire

Evènements : https://lamarante-des-artisans-francais.com/contact/

En complément à sa retraite – comptabilisée à 129 trimestres au lieu de 167 (dont 33 au RSA et donc non comptabilisables)

LE JOURNAL D’UN RSA-YSTE SENIOR : http://mickael-montest.e-monsite.com/

Michel Asti reprend, à la rentrée 2022 d’autres activités de conseil et de technico-commercial.

  • Au vent des émois – Mai 2021

ARRIMER CHERCHER OBSERVER PARTIR VENIR

Tombée en vertu, dans la nuit

Je n’avais pas perçu sa présence

Une douceur émanait d’elle

Au réveil, écarquillant les yeux,

Je vis qu’elle avait sans fracas

Converti les courbes du paysage

Avec un silence prévenant

Préparant mon petit déjeuner

Je songeais à autres desseins

Un oiseau sur le fil se posa

Je le vis à travers les carreaux

« Que n’as-tu donc pas fait ? », semblait-il dire

Chose que tu aurais exécutée auparavant ?

Non encore réalisée en cette période.

Je confectionnais une petite boule de nourriture

Au fil de l’étendage, je la suspendis

L’oiseau du matin était parti

Je ne sus jamais s’il était revenu

Avec autres sonorités messagères…

Comme la saison dernière.

  • Au-delà des quarante malencontreuses – Novembre 2021

ANALYSER APPRENDRE CIRCONSCRIRE DÉFINIR INCRÉMENTER

Quand une mise en œuvre des principes du marché ultralibéral provoque une crise écologique et idéologique précédée par des crises économiques et financières sévères au cours des XIXe et XXe siècles, puis la première véritable crise financière mondiale en 2008, trouvant sa source aux États-Unis, que peut-on penser de ce système politico-social-économique ultralibéral ? Qu’il est celui des plus forts ou plus nantis ? Les banques et organismes financiers ont-ils appris de leurs erreurs ? Nous allons rendre le système économico-financier plus fiable, ont-ils dit. Le résultat de ce système où l’attitude asociale brutale de l’économiste et du comptable a pris le pas sur le prix de toute dignité, en tant que constituante d’une Démocratie Républicaine, dans le cadre des Droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, serait-il devenu un jeu de dupes à produit négatif et dommages collatéraux funestes pour encore proportion trop importante de l’humanité ?

Techniquement, c’est au travers de l’hypothèse d’anticipations rationnelles qu’elle se trouve formalisée dans les modèles socio-économico-culturels. En effet, cette hypothèse signifie que les représentations des agents sont identiques au vrai modèle de l’économie. A contrario, la légitimité suppose la croyance en une certaine matérialité des symboles…

  • Entre Libertés & Attachements – Février 2022

ALLÉGER ÉQUILIBRER EXTÉRIORISER INTÉRIORISER PAUSER

Nouvelle aventure

Me voici donc parvenu à la frontière d’un nouveau chapitre. Je vois poindre à l’horizon vos visages. Vaillances comme veille de vos desseins déjà entrevues, bien avant mon éviction de la grande (ï) cité à cheval sur deux fleuves.

Votre chemin orné des bouquets d’attentions, tels esprits les plus voués au goût délicieux des retrouvailles, pointées à futurs temps sans horripiles. Je l’ai rêvé souvent, comme une simple bise sur le charme des beaux gestes.

Votre visage enfantin je ne l’ai jamais oublié et n’évinçais, lors de ces huit années passées, en aucune verve, vos interrogations quant à ‘’ces choses de la vie’’ ; même de cette évidence qui, parfois, nous fait mal, tant au cœur qu’à la tête.

Il y eut, sans doute, nombre d’oiseaux de mauvais augures qui vêtaient nos vents d’octobre dont leurs ailes ne protégeaient le moindre de nos sourires inquiets.

Aujourd’hui, ils s’envolent, bassement, sous la lampe de celles et ceux qui élevaient les poèmes aux frissons des joyeux essaims fauves, comme collusion aux ponts des liaisons éveillées, titrés aux verves d’un nouveau chapitre.

Je ne puis savoir si la vie est une curieuse composition entre destin et hasard ; mais je peux écrire : « Si le chemin est beau ne demande pas où il te mène ; mais avance et apprécie »

Ni même la connaissance parfaite de la Terre, de ses biosystèmes et écosystèmes comme de la grave mention cognitive qui s’en tient de celles et ceux voués à une personnification en déification de la somme des inconstances incantatoires n’y pouvait, peut et pourrait sauver la justice de la terreur intellectuelle de la prédation des voraces refusant les lois de la physique de la matière comme les règles de la conservation du mouvement en limites positive et négative de l’homme quant à l’hypertrophie en possession des objets comme des sujets dans notre monde fini.

EST ÎLE DE BESOIN…

Maintes fois j’y ai pensé, aux lieux sans déguisements

Où l’esquisse arrive à se poser près des embarras d’arborescence,

Là, proche des perceptions poussées au vent des, futures, connivences…

Non, pas pour croire à nos indisponibilités d’apparences,

Inventivité sous les regards croisés des possibles rapprochements,

Juste à ne plus, toujours plus, s’éloigner des passagères du temps…

Abus des parures de certitudes comme une liesse de solitude,

J’y cru pouvoir pointer les failles entrecroisées de multitude,

Mais il se peut que mon île de besoin fût, ce jour-là, satisfaite.

L’obscur ennemi qui nous attaque, au cœur des fractures, le sixième sens

Aurait-il fuit le sursaut des âges sans aventures, en cache des retournements ?

Non ! Même si la vie est d’égards, elle est aussi une presqu’île d’attachements.

Dévoyer la vérité c’est croire qu’aimer suffit à effacer, alors que mal aisé, souvent, accentue le mal être – comme une obligeance – et n’est pas, toujours, justice.

La raison en causalités phénoménologiques appartient à celles et ceux qui cherchent à comprendre comment les choses s’organisent, comment le mouvement de l’une affecte le mouvement des autres.

Lorsque je réfléchis à l’amitié, une question me paraît importante : doit-elle son origine à la faiblesse ou au besoin, et si les hommes n’y ont cherché qu’un commerce réciproque de services afin de trouver en autrui ce qu’ils ne pourraient avoir eux-mêmes, et de payer à leur tour ces services par des bienfaits semblables… ???

https://www.lysbleueditions.com/catalogue/?_recherche_par_titre_auteur=Michel+Asti

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La clé du temps des murmures – A venir… 2023 ou plus tard…

« Le monde est une RESON-(N)-ANCE qui invente la dissertation »  –  « D’Observation, d’Assertion, de Balbutiements et de Compréhension ;

Il demeure les mots de liaison » …

La jalousie est une source de souffrances aussi bien pour la personne qui en fait les frais que pour celle qui la manifeste. Elle peut devenir maladive, elle est alors source de souffrance pour son auteur comme pour son objet. Elle entraîne souvent colères, rancœur, voire haine dont la réalité s’exprime dans des  manifestations violentes entre possédés(es) et possédants(es).

Si l’on veut découvrir les origines de l’inégalité, ne convient-il pas de connaître ; aux abords des antériorités ethnosociologiques du mammifère-humain l’évolution communautaire quant à ses accointances attachées aux conventions sociales ? Une sociologie correcte suppose une anthropologie préalable ainsi qu’une analyse des sciences humaines d’avec une potentielle compréhension objective et louable de l’état de la nature même du bipède-humanoïde… Le jeu se limite-t-il à l’évaluation des comportements intellectuels, cessibles avec les modalités épistémologiques et ontologiques du monde naturel du et des vivants… ?

La vie est une histoire de rencontres. Certaines s’inscrivent au chapitre des beaux souvenirs. D’autres se quittent sans regrets.

La vérité perce continuellement dans la bouche des hommes et dans leurs livres, mais inutilement, puisqu’ils n’ont jamais prêté l’oreille comme il le faut au cri qu’elle pousse sans cesse dans eux, ou, ce qui est égal, à ce que leur dit le fond de leur existence, qu’ils ont de commun avec tous les êtres, et qui est leurs sens de concert et d’accord. Une philosophie telle que celle qui règne peut bien occasionner une révolution dans la religion, dans les mœurs et dans le gouvernement, mais elle ne peut rien de plus avec ses demi-lumières : car cette révolution, toujours à éviter comme aussi dangereuse qu’inutile, n’empêcherait pas l’état de lois divines et humaines de subsister, et le mal moral, dont cet état est la cause, d’exister avec la même force, quoique sous d’autres nuances. C’est une science, qui, une fois développée, nous donne la raison de nombre de vérités dont nous convenons généralement, sans en savoir la raison ; qui nous démontre que ces vérités étant puisées dans l’Entendement doivent être, comme elles le sont en effet, les vérités de tous les temps et de tous les lieux, sans pour cela qu’il soit nécessaire qu’elles aient été approfondies, qu’on ait jamais su quel en était le fondement ; qui, appliquée aux idées que nos meilleurs auteurs nous ont données du vrai, du beau et du simple, se trouve être l’appui fondamental de ces idées ; qui serait aisément transmise des pères aux enfants, si on en adoptait le langage, si on retranchait de nos cerveaux et de nos langues ce que l’absurde y a mis du sien ; qui n’est en effet que l’application des termes collectifs généraux, tant positifs que négatifs, que nous avons souvent à la bouche, sans y avoir attaché non seulement les idées justes qu’il fallait y attacher, mais même d’idées, et qui pourra paraître en cela inintelligible au premier aspect, sur lequel il ne faut pas, encore une fois, se rebuter d’elle.

Dom Deschamps

Mis à part les difficultés du langage, le manque de pénétration imaginative interdit tout progrès sous une forme autre que celle d’une approche asymptotique d’un schéma de principes, qui ne peut être défini qu’en fonction de l’idéal auquel ils doivent satisfaire. La difficulté a son siège dans le côté empirique de la philosophie. Notre donnée est le monde réel, y compris nous-mêmes; et ce monde réel se répand pour l’observation sous l’apparence du thème de notre expérience immédiate. L’élucidation de l’expérience immédiate est la seule justification de toute pensée; et le point de départ – évolutionniste – de la pensée est l’observation analytique des composantes de cette expérience. Mais nous ne sommes conscients d’aucune analyse claire et non-ambigüe de l’expérience immédiate, en termes de détails divers qui comprennent une définition complète de la narration. Nous observons habituellement par la méthode de la différence. Parfois, nous voyons un éléphant, et parfois non. Le résultat est qu’un éléphant, lorsqu’il est présent, est remarqué. La facilité d’observation dépend du fait que l’objet observé est important lorsqu’il est présent, et parfois absent.

Après avoir posé la base initiale d’une vie rationnelle, avec un langage civilisé, toute pensée productive a procédé soit par la perspicacité poétique des artistes, soit par l’élaboration imaginative de schémas de pensée susceptibles d’être utilisés comme prémisses logiques. Dans une mesure ou une autre, le progrès est toujours une transcendance de ce qui est évident.

Le rationalisme ne secoue jamais son statut d’aventure expérimentale. Les influences combinées des mathématiques et de la religion, qui ont tant contribué à l’essor de la philosophie, ont eu aussi le malheureux effet de l’attacher d’un dogmatisme statique. Le rationalisme est une aventure dans la clarification de la pensée, progressive et jamais définitive. Mais c’est une aventure publicitaire dans laquelle même un succès partiel a de l’importance.

Alfred North Whitehead

« Tout [ce qui peut être OBJET de notre connaissance] n’est que le SUJET d’une REPRESENTATION remarquable. »

‘’L’espérance est une blague :

Ou bien on arrive à réparer, ou alors on devient fou’’.

Mad Max : Fury Road, film de George Miller (2015)

Les Français enferment quelques fous dans des maisons pour persuader celles et ceux qui sont dehors de ne pas l’être. Montesquieu – Lettres Persanes

Le temps de s’impose pas de l’intérieur, mais il est rythme interne existant en la matière des choses… Michel Onfray – Cosmos

On est autant de personnes différentes qu’on a été de fois disciple. Il faut juger doublement de l’expérience : dans la mesure où elle exalte la conscience de soi, et selon le degré auquel elle la réprime. Jean de la Bruyère

« La folie, c’est de faire tout le temps la même chose et de s’attendre à un résultat différent » – « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. Il ne convient pas que chaque contemporain se contente d’attendre et de critiquer. Il doit servir la cause aussi bien qu’il le peut »  Albert Einstein

On peut identifier deux grands nouveaux défis :

  1. L’immense écart entre les très pauvres et les très riches. C’est une innovation du XXème et XXIème siècle et totalement incohérente avec les DROITS de l’homme, de la femme et de l’enfance.
  2. Les droits de l’homme et l’état de la planète.

J’ai eu la chance de participer à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme adoptée par l’Organisation des Nations Unies, le 10 décembre 1948, à Paris au Palais de Chaillot. C’est au titre de chef de cabinet de Henri Laugier, secrétaire général adjoint de l’ONU, et secrétaire de la commission des Droits de l’homme que j’ai, avec d’autres, été amené à collaborer à la rédaction de cette déclaration. Je ne saurais oublier, dans son élaboration, le rôle de René Gassin, commissaire national à la Justice et à l’Education du gouvernement de la France libre, à Londres, en 1941, qui fut prix Nobel de la paix en 1968, ni celui de Pierre Mendès France au sein du Conseil économique et social à qui les textes que nous élaborions étaient soumis avant d’être examinés par la Troisième commission de l’assemblée générale en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles.

Cette déclaration universelle doit beaucoup à la REVULSION universelle envers le nazisme, le fascisme, le totalitarisme, et même, par notre présence, à l’ESPRIT de la RESISTANCE.  Stéphane Hessel – INDIGNEZ-VOUS !

Or, comme dit cet ancien Poëte chez Plutarque, point ne se faut courroucer aux affaires. Il ne leur chaut de toutes nos choleres. Mais nous ne dirons jamais assez d’injures au desreglement de nostre esprit.  Montaigne

« Travailler le visible pour servir l’invisible – voilà ce qu’est la vie du poète… Il faut tendre à l’extrême sa vision extérieure pour rendre visible l’invisible»  Tsvetaieva

‘’ J’aurai toujours le regret de cette poésie qui est action elle-même, dans son détachement des choses, dans sa musique, qui n’exprime rien sinon son aride et sublime passion d’elle-même’’.  Pier Paolo Pasolini

« Aucun récit ne saurait jamais avoir part à la vérité s’il ne jette un regard vers l’abîme où sombre le langage qui voudrait s’effacer lui-même dans le nom et l’image. » T W Adorno

C’est un grand moment de la vie d’un peuple que celui où tout le monde, ou presque tout le monde, s’applique à employer les mots dans leur sens véritable. (Louis Aragon, Servitude et Grandeur des Français – Scènes des années terribles, 1945)

« Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter. » – « Les hommes moyens dont l’esprit est surexcité mais incapable de se libérer dans la création, éprouvent le désir de se donner en spectacle. » ‘’ Qu’est-ce donc que nos actes, sinon une terreur nerveuse de n’être rien : à commencer par les divertissements qui n’en sont pas, qui ne sont que du vacarme, un caquetage encourageant pour tuer le temps parce qu’une obscure certitude nous dit qu’il finira par nous tuer, pour aboutir aux inventions enchérissant l’une sur l’autre, aux absurdes montagnes d’argent qui tuent l’esprit (qu’on soit écrasé ou porté par elles), aux modes anxieusement changeantes de l’esprit, aux vêtements sans cesse modifiés, au meurtre, à l’assassinat, à la guerre, en quoi se décharge une profonde méfiance à l’égard de ce qui dure et du créé ; qu’est-ce tout cela, sinon l’agitation d’un homme empêtré jusqu’au genou dans une tombe dont il essaie de se dégager mais à laquelle il n’échappera jamais, d’un être qui ne se dérobe jamais au néant, qui, se précipitant avec angoisse dans toutes sortes de figures, n’en demeure pas moins, en quelque point secret de lui-même à peine deviné, caducité et néant ? ‘’

Robert Von Musil

‘’C’est seulement s’ils se battent jusqu’à la mort ou s’ils sont pris par une émotion physique violente et contagieuse que des êtres humains sortent de cette difformité confuse de leurs intérêts qui en fait ensemble une accumulation de déchets inertes‘’.  

Georges Bataille

La recherche du superflu donne une plaisante excitation, plus grande que l’acquisition du nécessaire. L’homme est une création du désir, non pas une création du stockage. Le bonheur, n’est pas un idéal de la raison, c’est un idéal de l’imagination, par la vision de la totalité des satisfactions possibles… Où le murmure entre les sciences et les arts ne saurait, en aucun cas, être une contrainte à l’étude des pensées d’autres temps, analyse et compréhension de divers savoirs, connaissances et cultures…

Le genre humain ; de type mâle ou femelle, est-il une curieuse composition entre mots (maux) paradoxaux, afin de…, pouvoir ;  peut-être, aller jusqu’à disloquer la nature et démembrer son propre univers…  En toutes choses : c’est toujours la dose qui fait le poison.

Si la tendance et l’intention ultime de la TRAGEDIE consistent à se tourner vers la résignation, vers la négation de la volonté de vivre, alors il serait aisé de reconnaître dans son opposé la COMEDIE comme l’exhortation à poursuivre l’affirmation de la volonté. Paradoxalement, si la tragédie de l’homme est celle de se multiplier à l’infini dans un monde NATUREL fini, alors la théorie d’une sélection par l’intelligence rationnelle devrait être, dans l’avenir, proche, la nouvelle ère profitable à un nombre décroissant ayant plus grande probabilité de survie. Tel un ensemble (E) – de machines humaines – cherchant à se débarrasser du fardeau que l’idée du destin ou du hasard aurait forgé sur les épaules de l’homme s’inoculant l’absurdité à retransmettre, indéfiniment, une volonté existentielle dominante croissante consistant en l’expression de la tragédie comme l’impression de l’Idée la plus élevée de l’histoire, l’incitant à se rapprocher de la résignation, voire du négationnisme, dans une incompréhension, presque totale, entre volume, masse et tropisme factuel lié à un communautariste langagier défini au maux d’un verbalisme catégoriel.

La réémergence ‘’moderne’’ des potentialités d’équilibre entre effet malthusien et théorie darwinienne fera, certainement, le reste. A moins que dame nature ne puisse, avant la fin de la tragi-comédie humaine, plus maintenir, les conditions Utiles, Nécessaires, Indispensables et Essentielles au vivant ; et ainsi à ce que le champ terrestre deviennent l’aire d’une lutte à mort pour la survie – aléatoire – d’une partie de l’espèce humaine.

Nous nous souviendrons, longtemps, de vos leçons formatées aux experts tordus, celles, maudites ; mandatées cyniquement, à l’usure des desseins parfumées aux couleurs solidaires,

Doctes fournis aux mains travailleuses,

Détournées par l’ombre brune ;

Désaffectées de l’oiseau pluvier.

Fragrances laissées aux abords des rives désenchantées, où l’eau s’évapore dans l’azur vicié.

N’avouerez-vous, jamais, qu’il ne saurait exister écosystèmes équilibrés sans reconnaissance de ce qui sépara la lumière des fiers(es) rebelles de la servitude des mornes aptitudes… ???

Démons sombres, un visage, soudain, rit dans les bouffées des flammes cernâtes. Le cercle des syncrétismes vaporisé aux cauchemardesques arômes ; habits sans mémoire, nous nous souviendrons, longtemps, de ce qui ne fit qu’odorantes espérances palpées par les courrais de lèches vitrines… ; encensées des vitraux de l’obscurantisme…

L’indifférence est-elle le plus bas degré de la liberté… ; entre Orgueil, Emprise, Usure et Félonie… ???

Qu’il y eut quelques différences de compréhension entre la vérité et l’erreur entre la véracité et le mensonge, personne ne peut le nier. Mais, en toutes circonstances, la sincérité vaut toujours mieux que préférer tricheries, lâchetés et aliénation sournoise de petits ‘’meurtres’’ entre amis(es).

Le temps ne s’impose pas en ennemi intérieur, mais il est une composition particulière par l’énergie extérieure des choses de la vie… 

VOUS AVEZ L’HEURE, MOI J’AI LE TEMPS

« Je ne veux pas argumenter avec vous, ni même tenter de vous convaincre ; il me suffit de vous exposer ce que je pense dans la simplicité de mon cœur. Souvenez-vous toujours que je n’enseigne point mon sentiment je l’expose.

Auteur(e) Inconnu(e)

La vie est comme un rêve livré à l’imagination. « C’est nous qui avons rêvé l’univers ». Nous l’avons rêvé solide, mystérieux, visible, omniprésent dans l’espace et fixe dans le temps… Mais nous avons permis qu’il y eût à jamais dans son architecture de minces interstices de déraison, pour attester de sa fausseté.

Jorge Luis Borges

Insuffisante ! En retour de ce qu’elle m’a pris ou refusé, elle m’a donné des trésors auprès desquels tout ce que je désirais n’était que cendre et ; fumées. Malgré tout, j’ai perdu l’espérance et maintenant je ne puis entendre : « A demain ! » sans éprouver un sentiment d’inquiétude et de tristesse. Non ! Je n’ai plus confiance en mon ancienne amie la vie. Mais je l’aime encore. Tant que je verrai, son divin rayon, briller sur trois fronts, trois fronts aimés, je dirai qu’elle est belle. Il y a des heures où tout me surprend, des heures où les choses les plus simples me donnent le frisson du mystère. Anatole France

Une intelligence ordinaire est comme un mauvais chien de chasse, qui se met rapidement sur la piste d’une pensée et la perd non moins rapidement ; une intelligence hors du commun est comme un limier qui ne se laisse pas détourner de la piste jusqu’à ce qu’il ait attrapé sa proie vivante.

Le Livre des amis – Hugo Von Hofmannsthal

Chacun se sentant si sûr de sa propre vérité qu’il en oublie trop souvent le sens de la formulation pour que la transmission verbale et/ou écrite de son discours puisse s’insérer dans un débat en recherche de ce qui ne saurait pas être qu’une approche en suffisance cachée sous le masque de l’ambiguïté opportune sinistrée par l’incompréhension d’une possible différence de point de vue analytique quant à l’évanescence des expressions textuelles sensibilisées aux impressions sémiotiques des vagabonds de mots… La mesure du [langage] ne dit pas tout, au contraire, elle dissimule ce qu’elle est incapable de dire. Plusieurs philosophes ne réalisent pas que toute nouvelle mesure, tout nouveau calcul, toute nouvelle théorie naît avec un lot inséparable de métaphores qui n’ont rien de vrai, mais qui sont indispensables à leur usage. Seule compte ici l’utilité. Et cette utilité est concomitante de la technologie ou de la technique qui crée un nouveau domaine d’expériences. Cela implique que des analogies et des métaphores meurent et se fossilisent au gré du déclin de l’usage et de la popularité des technologies qui les alimentent.

Michel Asti

Qu’est-ce que la vie… ?

Pour les poètes & poétesses : un recours aux mots.

Pour les politiques : un discours de division.

Pour les financiers : un discours de soustraction.

Pour les philosophes : une interrogation sur le sens de celle-ci.

Et pour les humanistes : une volonté, parfois farouche de désarmer l’invective par trop intransigeante envers le discours entre les sciences et les arts.

Un écosystème pour la protection de la liberté artistique s’articulant à l’échelle internationale, régionale et nationale se développe progressivement dans toutes les régions. Cela va de pair avec une meilleure réactivité et des capacités de suivi accrues, ainsi qu’avec la mise en place de bonnes pratiques en matière de législation et de jurisprudence. Les progrès dans l’élaboration ou l’actualisation des lois sur la condition de l’artiste sont encore lents. Les évolutions positives incluent la protection des artistes dans certains sous-secteurs culturels et des mesures spécifiques concernant la fiscalité, les prestations sociales et les pensions de retraite. Les inégalités entre les sexes persistent dans l’ensemble du secteur. Libertés & Créativité.

Le poème mis en avant sur la présentation de ‘’Entre Libertés & Attachements’’ fut écrit après ma dédicace de ‘’Au vent des émois’’ du 13 juillet, à ST Bonnet le Château.

‘’Est île de besoin’’ est une description de cette journée.

Le temps nuageux allié à quelques éclaircies éparses, était affligé d’un vent permanent. Sur la place du village la célébration d’un mariage battait son plein. Trois ou quatre voitures anciennes garées sur la place du village faisaient bonnes figures au milieu des festivités.

Lors de cette journée, quelques personnes sont venues me voir afin de me poser des questions concernant mon premier livre édité. Courant de la matinée, accompagnée de son fils, une dame âgée s’est approchée afin de me demander quelques précisions. Puis, successivement, deux femmes m’ont aimablement interpellé quant à mon chemin d’écriture. Après quelques minutes d’un échange intéressant elles ont acheté le livre ‘’Au vent des émois’’. Une des deux, en partant, me signifia, à la volée : ‘’Vive la poésie’’. Je fus agréablement surpris.

Vers midi trente, j’ai rangé les livres exposés, les présentations ainsi que l’étal. Je suis allé déjeuner, puis l’après-midi, après d’autres conversations avec des habitants et commerçants du lieu, le temps se faisant maussade, j’ai remballé et fini cette journée dans un magasin d’objets de décoration, dont un des gérants, venu me voir le matin, m’avait proposé de passer dans son échoppe, une fois la dédicace terminée.

Rétrospectivement, je considérai cette journée de juillet 2021, comme le début de la fin de ma période de résidence sur Montméal et alentours. Le dernier poème ‘’Nouvelle aventure’’, dans ‘’Entre Libertés & Attachements’’ fut écrit au mois de décembre lorsque j’eus ma retraite en novembre, mon deuxième manuscrit ‘’Au-delà des quarante malencontreuses’’ publié et, enfin, après l’annonce de touchantes sollicitudes familiales, être quasi-sûr qu’une nouvelle période, dans un autre lieu de résidence, peut-être comme une île de besoin, se profilait…

La raison en causalités phénoménologiques appartient à celles et ceux qui cherchent à comprendre comment les choses s’organisent, comment le mouvement de l’une affecte le mouvement des autres.

Lorsque je réfléchis à l’amitié, une question me paraît importante : doit-elle son origine à la faiblesse ou au besoin, et si les hommes n’y ont cherché qu’un commerce réciproque de services afin de trouver en autrui ce qu’ils ne pourraient avoir eux-mêmes, et de payer à leur tour ces services par des bienfaits semblables… ???

La clé du temps des murmures – A venir… 2023 ou plus tard…

« Le monde est une RESON-(N)-ANCE qui invente la dissertation »  –  « D’Observation, d’Assertion, de Balbutiements et de Compréhension ; il demeure les mots de liaison » …

Lorsque la société inhibe, trop tôt, les rêves de sa jeunesse et maintient, trop longtemps, une trop grande partie de la génération précédente dans le cauchemar des désillusions, elle ne saurait évoluer vers autres chemins que celui de la division.

Essayez de vivre avec moins de 500 € mensuel pendant huit ans…, et vous comprendrez, peut-être que sans minimum vital, digne d’une existence honorable, les horizons en liberté n’ont plus aucun sens existentiel, hormis, peut-être, l’un des moins hagards en celui de résister à la colère, par l’écriture, envers un système chaotique, individualiste et délétère… Voire pire.

Blog : Le Journal d’un RSA-YSTE (créé en 2014) – http://mickael-montest.e-monsite.com/

L’écriture est le meilleur moyen de s’exprimer sans être dérangé.

Site : L’Amarante des Artisans (créé en 2017) – https://lamarante-des-artisans-francais.com/

Il vaut mieux être un honnête dilettante qu’un artiste bouffi d’orgueil.

Michel Asti – Auteur-Concepteur

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