
Un tyran (du grec ancien τύραννος / túrannos, « maître absolu ») désigne dans l’Antiquité grecque un individu disposant d’un pouvoir absolu, après s’en être emparé de façon illégitime, en général par la force. La tyrannie constitue un phénomène historique capital du fait de la chute de l’aristocratie et de l’accession au pouvoir de la bourgeoisie. Son avènement au VIème siècle av. J.-C. marque en effet un bouleversement économique et social.
Pour s’emparer du pouvoir, les tyrans favorisaient une insurrection de leurs partisans armés au bon moment, par exemple à l’occasion d’une fête religieuse dans la cité. On sait comment Pisistrate invoqua le prétexte d’un prétendu attentat contre sa personne pour se faire attribuer la garde personnelle de ses « porte-gourdins » ; d’autres tyrans se constituaient des troupes mercenaires, comme Périandre de Corinthe avec ses « porte-lances ».
Tout en se faisant les champions des classes inférieures, les tyrans étaient le plus souvent issus du camp adverse, et ils occupaient une haute magistrature ; Thrasybule, tyran de Milet, avait été prytane ; Cypsélos, tyran de Corinthe, avait été basileus ; Orthagoras, tyran de Sicyone, avait été polémarque, et les tyrans de Sicile, stratèges. Ils s’assuraient quelquefois l’appui de l’étranger. Durant le VIème siècle av. J.-C., de nombreux tyrans prirent le pouvoir un peu partout en Grèce, en renversant les gouvernements établis.
C’est à cette époque que la Perse commençait ses incursions en Grèce, avec le soutien de tyrans cherchant des appuis pour conserver leur pouvoir. Ainsi Cylon tenta-t-il d’imposer la tyrannie à Athènes avec l’appui des Mégariens ; Pisistrate devint tyran avec l’aide des mercenaires amenés par Lygdamis, et Lygdamis à son tour rentra à Naxos en vainqueur grâce aux secours demandés à Pisistrate. En Asie Mineure, les tyrans étaient désignés par le grand roi, leur maître.
LA CLE DU TEMPS DES MURMURES – ESSAI SUR LE LANGAGE
ICI… ; Seul, les « REELS(LES) » m’interpellent…
[…] Quelques notes sur le langage…
A 360° (…)
« Le monde est une RESON-(N)-ANCE qui invente la dissertation »
« D’Observation, d’Assertion, de
Balbutiements et de Compréhension ;
Il demeure les mots de liaison »
Qu’est-ce que la vie ?
L’indifférence est-elle le plus bas degré de la liberté ; entre Orgueil, Emprise, Usure et Félonie ?
La dignité ne se vole pas.
Le temps ne s’achète pas.
On ne construit rien sur des ruines.
Rarissimes sont les gens qui, ne serait-ce qu’un seul instant de leur vie, ont véritablement voulu, et tout aussi rares ceux qui ont aimé. Hésiode
Je ne suis pas fâché que tu m’aies menti. Je suis fâché qu’à partir de maintenant je ne puisse plus te croire. Nietzche
Je ne peux gagner à ma cause que la partie superficielle des gens ; on n’obtient leur cœur que par l’agrément des sens – j’en suis aussi convaincu que je le suis d’être vivant. Lichtenberg L’Observations sur l’homme
L’expérience, ce n’est pas ce qui arrive à quelqu’un, c’est ce que ce quelqu’un fait avec ce qui lui arrive. Aldous Huxley

Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue refuse de nommer ? Qu’on mette face à face cinquante mille hommes en armes ; qu’on les range en bataille, qu’ils en viennent aux mains ; les uns, libres, combattent pour leur liberté, les autres combattent pour la leur ravir. Auxquels promettrez-vous la victoire ? Lesquels iront le plus courageusement au combat : ceux qui espèrent pour récompense le maintien de leur liberté, ou ceux qui n’attendent pour salaire des coups qu’ils donnent et qu’ils reçoivent d’avec la servitude d’autrui ? »
Étienne de la Boétie
Lorsque je réfléchis à l’amitié, une question me paraît importante : doit-elle son origine à la faiblesse ou au besoin, et si les hommes n’y ont cherché qu’un commerce réciproque de services afin de trouver en autrui ce qu’ils ne pourraient avoir eux-mêmes, et de payer à leur tour ces services par des bienfaits semblables… ?
Cicéron – Œuvres philosophiques majeures
[…]
En toutes choses : c’est toujours la dose qui fait le poison.
Si la tendance et l’intention ultime de la TRAGEDIE consistent à se tourner vers la résignation, vers la négation de la volonté de vivre, alors il serait aisé de reconnaître dans son opposé la COMEDIE comme l’exhortation à poursuivre l’affirmation de la volonté. Paradoxalement, si la tragédie de l’homme est celle de se multiplier à l’infini dans un monde NATUREL fini, alors la théorie d’une sélection par l’intelligence rationnelle devrait être, dans l’avenir, proche, la nouvelle ère profitable à un nombre décroissant ayant plus grande probabilité de survie.
Tel un ensemble (E) – de machines humaines – cherchant à se débarrasser du fardeau que l’idée du destin ou du hasard aurait forgé sur les épaules de l’homme s’inoculant l’absurdité à retransmettre, indéfiniment, une volonté existentielle dominante croissante consistant en l’expression de la tragédie comme l’impression de l’Idée la plus élevée, l’incitant à se rapprocher de la résignation, voire du négationnisme.
[…]
Nul besoin d’invoquer des dieux ou le diable. La posture de l’être humain se suffit à elle seule.
Ce soir-là j’avais veillé tard, les heures précédentes avaient eu une langueur inhabituelle, comme si les brumes matinales refusaient de laisser le passage à d’autres visages plus parlants. Cette après-midi-là j’avais perçu la pâleur froide des souvenirs crispant mes doigts autour de la plume.
En quoi et pourquoi croire à une protection où la dignité et le respect, de toute existence organique, en sont absents ? Avec pour singularité, en ce Monde de déraisons, faussetés, tricheries et inconscience, en celle de croire que le monothéisme de l’inorganique serait une défense interindividuelle dans celui Naturel du Vivant ?
Malheureusement, je ne pense pas qu’il suffirait d’une étude analytique, intercommunautaire sensible, d’autres conditions pour que l’être-humain puisse trouver quelque équilibre en son propre statut – matériel et ontologique – pour ne plus invoquer une réflexion suffisamment éloignée de ce qu’il croit du sens de l’élévation du discours, corporatiste voire sectaire, fermé à la pluridisciplinarité, de l’homme. Toute parole ou style anticonformisme est, toujours long, à émerger comme à faire sens à potentielles formes d’équilibre.
Les ruraux et les citadins ne se comprennent plus.
Les premiers sont restés tributaires d’un langage empirique, en népotisme souvent tourné vers des formes, de complotisme, anti-progressistes. Quant aux seconds absorbés par la convoitise, à tous crins, n’ont plus d’espace – de communication –, hormis une personnification outrancière, véhiculée par les nouvelles technologies de l’information – pour imaginer pouvoir tisser quelques liens et accords louables entre la paysannerie et la cité. Elles sont devenues deux mondes opposés, tant sur le fond que dans les formes.
Il est vrai que, pour ce qu’il est des expériences qui peuvent y servir à la collectivité, un homme seul ne saurait suffire à les faire toutes ; mais il n’y saurait aussi employer utilement d’autres mains que les siennes, sinon celles des artisans, ou tels services prodigués par autres gens, qu’il pourrait payer, et à qui l’espérance du gain, qui est un moyen très efficace, ferait faire exactement toutes les choses qu’il leur prescrirait ; sans autre sens que celui de vouloir générer son propre accaparement contre les errements de l’existence soumise à une idéologie intemporelle, en futur sans pression usurière, où le présent n’aurait autre visage que celui d’une créance par-delà la mort certaine. Et depuis des siècles, l’historiographie des hommes a démontré l’inutilité des mots, en cette façon, édictés au nom de desseins particuliers et dogmatismes ligaturés aux portes des désirs inassouvis.
Ne serait-il pas utile d’arrêter vos néfastes manigances alimentées par le mensonge et les tricheries, notamment en, par et avec tout ce qui peut résulter de cette partie – cultu®elle – népotique délétère, tant envers le monde végétal que celui organique.
Toute connaissance « commence avec l’expérience » et provient de l’application des lois de l’entendement formalisé aux données de l’intuition. Elle ne peut donc trouver place que « dans le champ de l’expérience possible » et « les lois de la nature matérielle sont les seules que nous puissions exactement connaître et déterminer ».
En outre la science doit s’appliquer à élaborer l’élément représentatif et se limite aux phénomènes, aux apparences, qu’elle explique en les rattachant les uns aux autres dans une série indéfiniment extensible, suivant la loi de la causalité, sans jamais s’arrêter à un terme d’initiative subjective.
La volonté d’en faire recherche et analyse personnelle échangée dans une potentielle étude fraternelle ne saurait aboutir à la concoction « métaphysique » dans l’hystérésis concomitante à la malversation communautaire actuelle paraphée par des politiques philosophiques tatouées au nombril de leur monde.
Les ambiances du matérialisme impérieux associé au cynisme ontologique accaparant en sont les principales faillibilités de l’épistémologie sociologique véhiculée par les néfastes clowns abrités des mauvaises zones de vie. Le vent des émois égocentriques a pris le pas sur le temps des incontinences philosophiques au bénéfice des croyances aliénées par doctes néo-scientistes édictant que vivre dans un paralogisme de groupes fermés serait le syllogisme intellectuel d’une politique sociale économique et culturelle ouverte.
Quelle connerie perfide !
La sémantique de l’inorganique n’y changera rien, temps que la pensée humaniste ne s’opposera pas aux conformismes religieux et tout ordre spirituel laissant croire à la plèbe que l’émancipation, physiologique et psychologique, est proche de cette citation édictant que : « Vivre ne serait que le plus lent des suicides ». Et par conséquent, pourquoi, en cette vergeture sociale, l’opprobre à satisfaisons confortables aurait attention suffisante envers l’exclusion et la différence, si ce n’est à laisser les poisons de l’indifférence s’installer dans l’ignorance des classes inutiles à matérialisme inflationniste…
La jalousie est une source de souffrances aussi bien pour la personne qui en fait les frais que pour celle qui la manifeste. Elle peut devenir maladive, elle est alors source de souffrance pour son auteur comme pour son objet. Elle entraîne souvent colères, rancœur, voire haine dont la réalité s’exprime dans des manifestations violentes entre possédés(es) et possédants(es).
Si l’on veut découvrir les origines de l’inégalité, ne convient-il pas de connaître ; aux abords des antériorités ethnosociologiques du mammifère-humain l’évolution communautaire quant à ses accointances attachées aux conventions sociales ? Une sociologie correcte suppose une anthropologie préalable ainsi qu’une analyse des sciences humaines d’avec une potentielle compréhension objective et louable de l’état de la nature même du bipède-humanoïde… Le jeu se limite-t-il à l’évaluation des comportements intellectuels, cessibles avec les modalités épistémologiques et ontologiques du monde naturel du et des vivants… ?
Nous ne pouvons pas être dans le présent en regrettant le passé. Ni même en nous demandant pourquoi. Ce qui s’est passé, est passé, et il faut le lâcher, il faut s’en détacher. Nous ne pouvons pas être éternellement des enfants, ni des adolescents tardifs, ni des employés d’entreprises inexistantes. Les faits passent et il faut les laisser partir ! Voici pourquoi, quelquefois il est si important de détruire les souvenirs, offrir les cadeaux, changer de maison, déchirer des papiers, jeter des documents, et vendre ou offrir les livres.
Laisser partir, lâcher, se détacher.
Dans la vie personne, joue avec des dés pipés, et il faut apprendre aussi bien à perdre qu’à gagner. Il faut laisser partir, il faut tourner la page, il faut seulement vivre ce que nous avons au présent… Le passé est passé. N’attends pas qu’on te le rende, n’attends pas qu’on te reconnaisse, n’attends pas qu’un jour on se rende compte de qui tu es… Lâche le ressentiment. En te branchant sur « ton téléviseur personnel » pour tourner en boucle et ressasser maintes et maintes fois l’affaire, la seule chose que tu peux obtenir c’est te blesser lentement, t’empoisonner et développer de l’amertume. La vie est faite pour avancer, jamais pour reculer.
Des fiançailles ou des amitiés qui ne se terminent pas ?
Des possibilités de retour arrière ? (vers quoi ?)
Des besoins d’éclaircissements ?
Des paroles qui n’ont pas été dites ?
Des silences qui ont tout envahi ?
Si tu peux les affronter maintenant et tout de suite, fais-le, sinon, laisse tomber, ferme les chapitres. Dis-toi à toi-même non, ils ne reviendront pas. Mais pas par fierté ou orgueil, seulement parce que toi tu ne cadres plus dans cet édifice, dans ce lieu, dans ce cœur, dans cette pièce, dans cette maison, dans ce bureau, dans ce travail. Toi, tu n’es plus le même que celui d’il y a deux jours, trois mois, un an. Par conséquent, il n’y a plus rien vers quoi revenir. Ferme la porte, tourne la page, ferme le cercle. » Paulo Coelho
DEMEURES EN SURSIS
Je vous vois, longues ombres étendues au couchant de l’existence, derniers solstices, je ne sais plus qui songent encore.
Je vous entends, tristes petites choses ridicules sur vos chaises de bréviaire, piètres acquis, je ne sais plus qui ment, encore.
Retenez-moi de compter ce qu’il reste des années, des sales besognes soumises au silence des vices.
Là où, souvent, naissent les mains de rancœur, crissements du vent d’hiver sur les boiseries gonflées de gel.
Voilà pourquoi je parle de vous, vieilles badernes, oublieux de vos rêves d’enfant, nulle clef, nulle serrure.
Nulle porte entrouverte au seuil des entendements, même sang-froid que des vipères lovées aux mesures de fiel.
De vous, de moi, qui est le plus désenchanté lorsque crépitent les cris de quelques bouches dévisageant vos deniers d’horion.
Nul sort, que de vivre loin de vous, ristournes en gageures de veules manigances, saisons sans oiseaux-fées.
D’une aile haute comme d’un œil vigilant, écoutez, vils ruraux sans livres sur l’étagère, les mots humiliés.
Entendez les dires irrités du jour, démons nuit, quand le passage d’un nuage obscurcit le scintillement de l’eau.
Sentez venir le chant, signes amicaux, à demi vers, ici, à la porte d’entrée où la mémoire ne se déguise pas en statut borgne.
Comme un feu élevé sur l’horizon des justes tendances, l’ordre des grandes floraisons entre les galets de la rivière sans retour.
Vivriez-vous, vos dernières années sous le joug d’un rite calqué aux tours d’ivoire, consanguinité, demeures en sursis.
Je vous plains, minables boucliers de cendres fourvoyant l’avenir des veilleuses, dans l’âtre des cheminées empoisonnées.
Je forme un vœu, éternel, que de ne jamais croire au gargarisme des promesses messianiques, en méthode d’usurpateurs.

Si révocation(s)… ou sire(s) et vocation… Evoquons ce si… impérial
Si le potier n’haïssait le potier,
Si l’architecte « Sis » l’architecte,
Si l’impérieux ne travestissait les :
Vagabonds de mots
S’ils ne t’ont pas tout dit
Si leurs mots ne t’ont pris
Entre tristesse et joie
Telles les ombres du silence
Semant quelques cailloux
Entre chênes et roseaux
N’oublie pas leurs brûlots ;
S’ils t’ont craché du feu
Comme des dragons furieux
Soufflant sur tes douleurs
Figures de démons nus
Corps tremblant de peur
Cœurs percés de tisons
N’oublie pas leurs brûlures ;
S’ils se sont affaiblis
Par trop de rêves perdus
Sous des pulsions vides
Dans l’ondée piquante
Sur des versants gelés
Avec les oiseaux du vent ;
Si tu les pensais fous
N’oublie pas les mots dits
Ceux des poètes vagabonds…
Si le chanteur entendait le saltimbanque,
Si le poète dessinait Callippos,
Écoute au lointain le murmure
Celui qui jamais ne vacille
Souvent tu sous les rouleaux du temps
Parfois surgissant de l’orée.
Tends l’oreille aux vents élevés
Ceux qui soufflent sur les brumes
Bercés aux frontières du prime âge
Tantôt au faîte de vieux chênes
Comme ces nuages aux pointes des monts
Signature des tourments liquides
Une encre brûlante trace les songes
Stylet lys des désirs impatients.
Vision d’une rencontre émerveillée
Celle que vêtent les lèvres charmeuses
Variations d’un chant octroyé
Celui sauvegardé des outrages.
Verve aux habits de mémoire
Résonance aux solstices d’été
Ton visage parle aux éphémères
J’en écoutais ton tendre délire.
Celui qui parlait aux livres
Demeure des feuilles légendaires
Présence des mots de liaison
J’en assumais mes propos découverts.
Sont-ce là les engagements aventureux ?
Entends le bruit des traces sûres
Pas coquins couvés de passions
Le futur fut attisé de résurgences
Notre jeunesse n’y prit garde.
Fut-elle ficelle d’infortune ?
Jeux épars aux lieux des rumeurs
Ceux au prisme sans amarres gravées
Où les fontaines parlent de libertés
Comme les enfants d’innocence
Image d’un ancien feu follet
Il y resta longtemps silencieux
Là où le sens fait dignité
Au nom de la veille parentale
Respire la colonne de nos ères
Attentions portées à la source
Vigie aux sincères passants(es)
La parole est une étrangère.
Écoute à l’ombre des muses
Ce qui manqua aux frasques du temps
Ces séductions en pouvoir d’attraction
Afin que les poètes peignent leur Calliope ;
Leurs clés luisent à un jet de pensées…
Si le saltimbanque écoutait le reflux,
Si le peintre écrivait la folie,
Si l’orgueil écoutait la modestie,
Si la discursivité était pluridisciplinaire,
Si l’intuitivité était moins dédaigneuse,
Si le discours était moins autocentré…
Si l’art signifiait la tare,
Si la science pesait la position…
Et le temps… à vivre ?
Mathéo m’avait accompagné à la gare de Perrache afin de prendre un train à destination de Firminy, puis une fois arrivé, Jo, cet ami retrouvé le mois dernier grâce à Facebook, viendrait me récupérer afin de m’emmener dans ce petit village situé à 25kms de Firminy, et posé sur une colline à 800 m d’altitude, où lui-même résidait depuis quelques années, et dont j’allai apprécier les charmes de ce lieu, et surtout une certaine forme de tranquillité méditative propice à ma remise en état physiologique, et psychologique, et pour l’instant sans apparentes destructions physiques… Deux états qui en fin de compte devaient être partiellement gérables puisque j’avais réussi à en déterminer les causes principales et en établir une potentielle première petite ordonnance.
Je montais dans un wagon, m’installais près d’une fenêtre et lui fis un signe de la main tout en lui adressant un clin d’œil. Je savais que nous allions nous revoir bientôt. Il était resté l’ami connu quelques années auparavant, et avec lequel j’avais travaillé et partagé quelques moments assez extraordinaires, parfois un peu fantasques, mais toujours empreints de sincérité et d’attention mutuelle en permettant la durabilité de ces liens de confiance et de respect de l’autre, où la joie avait souvent manifesté sa présence, additionnés par ces instants teintés de quelques folies douces. Une voix sortie d’un haut-parleur annonça le départ du train, le wagon se mit à avancer et je me mis à imaginer les évènements futurs… Je laissais à cet instant une autre pensée surgir dans mon présent, dont cette insurrection se manifestait assez fréquemment par la présence de cette petite voix intérieure me prodiguant ses signes sous la forme d’un code proche de celui déchiffrable en les langages de l’attention et de l’estime envers cette vie qui m’emmenait encore sur un chemin parsemé de gros cailloux et autres petites grimpettes en permettant l’accession à quelques postes de vigie, afin de me donner satisfaction à en percevoir à nouveau toute sa beauté.
J’avais en tête deux objectifs en tant qu’exercices me permettant d’envisager à nouveau une activité rémunératrice attachée à la pratique de mon ancienne profession, voire le pragmatisme de la nouvelle, qui je dois l’avouer convenait mieux à mon état du moment, où ce temps plus proche de la pensée méditative me laissait opportunité à poser mes réflexions sur quelques feuilles, avec toute l’attention, la logique et la motivation nécessaire à ce nouvel apprentissage. Même si cette émulation ne m’apportait pour le moment que joie et plaisante sensation à la pratiquer. Je n’avais toutefois pas omis de vérifier auparavant que sept mois étaient écoulés depuis mon arrivée chez ma fille et mon gendre à Valence, où la proximité de deux générations, même avec toutes les bonnes volontés de part et d’autres m’avait causé un peu d’inquiétude, surtout par la perception potentiellement apte à s’immiscer dans l’esprit de mes trois filles concernant leur père qui avait toujours fait de la « valeur travail » un concept essentiel, qu’elles avaient toutes les trois appliquées de la meilleure des façons possibles.
Je sortis de la gare de Firminy accompagné d’une valise à roulettes et d’un sac-à-dos. Je vis, à quelques pas de la gare, deux silhouettes, dont une, de ma génération, me fit remonter, furtivement, quelques souvenirs datant des années 70-80. Je m’approchais d’un pas tranquille, vers Jo. Nous nous étions perdus de vue depuis plus d’une vingtaine d’années.
- Bonjour. Je te remercie d’être venu me récupérer.
- Salut Mickaël. Pas de soucis. Je suis avec ma fille cadette. Nous allons chercher mon fils. Il a dormi chez un copain, après une sortie nocturne, et ensuite nous irons à Montméal.
Je mis ma valise dans le coffre de sa Mégane. Je montais du côté passager avec mon sac-à-dos, poser devant moi. Tout en spécifiant être heureux de revoir Jo et connaître ses deux filles et ses deux garçons. D’après ce qu’il m’avait confié, au téléphone, quelques temps avant ma venue, il vivait avec sa fille cadette et le plus jeune de ses fils. Son fils aîné (…) et son autre fille (…) avaient déjà pris leur envol depuis plusieurs années et fondé une famille. Je les verrais plusieurs fois, lors de visites dans leur lieu d’habitation, accompagné par Jo. Avec la fille cadette et le deuxième fils nous aurons de bons échanges, pendant un peu plus d’une année, avant que Jo déménage, pour la rentrée 2014, sur Firminy, afin que (…) se rapproche de son lycée et (…) prendre une habitation, un an plus tard, avec sa compagne. Arrivé à Montméal, je revis son ex-femme, brièvement, connue avant que je quitte ‘’La belle Cordière’’ – confiserie-chocolaterie –, située sur Villeurbanne, en 1979, afin de partir faire mon service militaire, dans les transmissions.
Lors de cette journée ensoleillée, toute la troupe, avec deux collègues venus voir Jo, fît discussion autour d’un barbecue, tout en essayant de nous remémorer quelques fameux souvenirs. Tout cela teinté de rires et de joie. Hormis le fait du décès de mon épouse, Claire, dont j’en indiquais l’année 2005 (Jo à l’avoir connue en 1975, avant mon entrée, à l’automne de cette même année à la Belle Cordière), lors de cette après-midi, nous avions, sans se concerter à l’avance, choisi de réserver d’autres échanges, sur nos existences personnelles d’avant, lorsque nous serions tous les deux. Et peut-être, lors de nos discussions, invoquer quelques moments passés et certains non-dits cachés dans les méandres du passé comme des amitiés et des amours contrariés, ou autres dépendances néfastes à la fraternité, la liberté et l’égalité.
J’avais apprécié cette première journée avec eux et j’entrevoyais ces liens intergénérationnels, entre parents et enfants, me laissant envisager leurs bons côtés, notamment celui tisser, tout au long du passage des ans, par l’attention portée, malgré les difficultés de tout ordre véhiculées, en certains cas, par des ressentiments parentaux ayant perdus le bons sens de la retransmission des choses de la vie…à la génération suivante, compromise par l’insincérité, le mensonge et diverses tricheries entre possédés(es) et possédants(es)…
Le soir faisant son apparition Jo nous – les deux collègues et moi-même – amenât dans l’ancienne maison, qu’il avait habitée quelques temps, dont il avait gardé les clefs. Deux matelas, récupérés, nous permirent tous les trois de passer cette nuit d’août 2013. Ils partirent, tous les deux, le lendemain matin. Ma première nuit dans cette habitation fut assez agitée, notamment par l’état spartiate de l’endroit tout en me laissant imaginer les potentiels bienfaits liés à mon changement géographique comme celui indexé par mon nouveau statut intervenu quelques mois auparavant ; lorsque je perdis l’utile, le nécessaire et l’essentiel à mon existence dans la grande cité lyonnaise à cheval sur deux fleuves. Cette vieille demeure, située sur une colline de la Loire, deviendra mon habitation, pendant les neuf années suivantes, au cours desquelles je découvrirai les néfastes réactions de certains individus restés dans ce patriarcat outranciers datant du début du siècle dernier comme les affres affectés aux délires psychologiques et alcooliques d’autres, dont je ne parlerais pas ici. Juste à penser, même avec nos divers échanges, que Jo n’ait réussi à dompter ces démons, après une première rupture de deux ans, puis celle définitive de janvier 2022, tout en lui spécifiant ne plus vouloir qu’il me pourrisse mes dernières années. A s’apercevoir que les mots, envers ce type d’individus, ne peuvent plus rien quant au réel sens de la vie et des échanges interindividuels il vaut mieux s’en éloigner, afin que ce lent et malheureux poison ne s’instille pas dans notre propre position et change radicalement les comportements, voire amène des réactions inutiles au maintien d’un potentiel équilibre existentiel qui peuvent, en certains cas, emmener vers des desseins délétères fort indigents, voire tyranniques…
Hâbleurs rivés aux maillons de chaîne,
Jalouses persiennes comme funestes méprises,
Pourquoi félicités envers cartes vaines,
Vils darons :
- On ne se venge pas de la vie. Juste à imaginer pouvoir, encore, passer quelques bons moments avec elle.
- En toutes choses ; on ne reconstruit, rien de positif, sans avoir un regard, lucide, objectif et sincère, sur notre passé.
- Un ami ne peut accepter, ‘’éternellement’’ ; la durée en destruction d’amitiés par jalousies, non-dits et perfides pensées…
Tais-toi, maintenant
Illuminé(e) pris(e) dans les rets de tes sombres diables,
Rends-toi, dorénavant, pense aux chemins variables,
O mauvaises lunes perchées au bord de ton berceau,
Procrastination en missions à rêver qu’ici gare aux barjots.
Silence : histrion de ravines, tes hantises sont sans vivacités.
En échec, tu as peur de mourir écrasé de certitudes,
N’ai craintes à réapprovisionner ce qui t’a fait tenir,
Torréfiées par une adolescence encadrée de parjures,
Croyances aux seuls calques des fautives de souvenir.
Calme : les mésaventures passent sous la meule du temps.
Songe de déraisons n’eut-il pas jalonné tendres années
Ondes en délire chimérique, aux espoirs de cithares, perdues,
Duettistes, bien que comiques, vieux miroirs troublés,
Affligeante défausse, au manque de carré d’as,
Sans vertus, que de les chercher sans prudence.
Apaise : tes combles aux présénescences des nuits bleutés.
Je ne puis te saisir sans retour d’aubes sincères,
Repose-toi, maintenant, mon ami(e) :
Et, vois les colombes sur le toit !
Regarde-les intensément et pense aux verves de la liberté,
Celles qui ne s’achètent pas, mais se pastichent pour toi.
Affirme : erreurs au triste sens de la jalousie de parvis.
Songe au lieu sans détours, essaie de retrouver les mots,
Ceux déjà maintes fois entendus et maintes fois redits :
Rumeurs éprouvées aux feux que ravivent les maux,
Tu ne peux nier que compréhension soit sans défis.
D’amours et d’amitiés, la sincérité est première raison,
Mais n’aie aucune incertitude au faîtage, de sénescence
Entre temps clairs obscurs comme d’avec anges & démons.
Je puis t’écrire ; écoute au gorget des derniers projets :
- Comme sonne la traque d’une histoire à bout de souffle.
- Mais, à ne pas oublier la glose des glauques serments tachés du sang des ombres silencieuses.
Des ineffables retrouvailles comme d’avec nouvelles rencontres,
Je veux bien, à l’automne de nos pensées, y percevoir ce que l’échange sincère montre,
Telles quelques notes, parfois alambiquées, désengagées des néfastes ramages…
Comme si le reste de nos déconvenues ne s’arrêtaient plus à la seule mesure d’adages,
Situation encore ouverte aux sens des lieux où vaque, encore, l’exquise chaleur des murmures d’évidences.
Malheureusement, le temps est passé sous la poussière des planches.
Entre Libertés & Attachements
La philosophie des sciences tombe généralement dans deux excès inverses : soit elle est trop philosophique, c’est-à-dire s’attache trop aux principes généraux, à l’a priori et aux valeurs rationnelles, soit elle est trop scientifique, autrement dit se cantonne aux résultats particuliers, à l’a posteriori et aux valeurs expérimentales. Il faudrait une nouvelle philosophie des sciences, qui montre dans quelles conditions les principes généraux peuvent conduire à des résultats particuliers, et vice versa. Il faut parvenir à concilier empirisme et rationalisme : « l’empirisme a besoin d’être compris, le rationalisme a besoin d’être appliqué ».
Ou encore : « On prouve la valeur d’une loi empirique en en faisant la base d’un raisonnement. On légitime un raisonnement en en faisant la base d’une expérience ». Ce n’est pas là un dualisme au sens où empirisme et rationalisme ne s’opposent pas mais se complètent. Le rationalisme appliqué reprend les enseignements fournis par la réalité pour les traduire en programme de réalisation.
C’est ainsi que Bachelard définit le rationalisme scientifique qu’il appelle de ses vœux comme le courant épistémologique selon lequel « l’application n’est pas une défaite, un compromis.
Il veut s’appliquer. S’il s’applique mal, il se modifie.
Il ne renie pas pour cela ses principes, il les dialectise ».
De ce fait, ce type de rationalisme se distingue des autres, de par son caractère ouvert : « c’est la seule philosophie qui s’applique en déterminant un dépassement de ses principes. Bref, elle est la seule philosophie ouverte. Toute autre philosophie pose ses principes comme intangibles, ses premières vérités comme totales et achevées. Toute autre philosophie se fait gloire de sa fermeture ».
La vraie philosophie de la connaissance est donc une philosophie ouverte, qui cherche dans le réel ce qui contredit des connaissances antérieures ; alors qu’en général, les philosophes ont plutôt tendance à considérer ce qui vient contredire leurs théories comme des détails, ou des signes de l’irrationalité du donné, et ne modifient en rien leur thèse. Bachelard précise alors le sens qu’il donne à la « Philosophie du non », qui donne son nom à l’ouvrage : il faut comprendre que « l’expérience nouvelle dit non à l’expérience ancienne, sans cela de toute évidence, il ne s’agit pas d’une expérience nouvelle ».
La philosophie du non est la doctrine épistémologique privilégiée qui permet de penser et d’accompagner le progrès scientifique. Il y a progrès lorsqu’on organise des expériences qui ont pour vocation de contredire, ou d’invalider des expériences antérieures, et de ce fait de remettre en cause des théories admises jusqu’ici. Une expérience qui ne fait que confirmer les expériences et les théories antérieures peut être utile ; mais ce n’est pas grâce à celle-ci que la marche de la science pourra faire un bond qualitatif en avant. Il s’agit donc d’essayer d’organiser des expériences afin de réfuter ou critiquer les théories admises jusqu’ici ; c’est cette démarche qui précipite le progrès scientifique. La philosophie du non n’est pas, contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, une philosophie fermée : « ce non n’est jamais définitif pour un esprit qui sait dialectiser ses principes ».
Il s’agit au contraire d’une activité constructive, destinée à penser et consolider le caractère fertile de l’expérimentation. Bachelard émet une double requête : aux philosophes, il demande le droit de se servir de concepts philosophiques détachés des systèmes où ils ont pris naissance (ex. : se servir de la catégorie kantienne sans être kantien). Bachelard se prend à rêver : contre les philosophes qui ont tendance à vouloir appréhender la réalité à partir d’un seul point de vue surplombant et englobant tout.
Il faudrait une philosophie pour chaque problème, chaque équation : il faudrait une philosophie du détail épistémologique. Bachelard prend l’exemple d’un concept scientifique, celui de masse, afin d’identifier les différents types d’explication épistémologique de celui-ci.
Ces types d’explication reflètent l’évolution épistémologique, qui va toujours dans le sens d’une plus grande cohérence rationnelle. La première explication de la masse d’un objet est de type animiste. Reflétant une appréciation « gourmande » de la réalité, celle-ci considère que le plus gros fruit est le meilleur. De ce fait, « la notion de masse concrétise le désir même de manger ».
On confond donc masse et volume. Cette première explication insatisfaisante se voit bientôt contredite par l’expérience.
« La 1re contradiction est comme toujours, la première connaissance ». Cette contradiction est celle de la disproportion, en certains cas, du « gros » et du « pesant » (volume et masse).
La raison en causalités phénoménologiques appartient à celles et ceux qui cherchent à comprendre comment les choses s’organisent, comment le mouvement de l’une affecte le mouvement des autres. Le personnage du scientifique représente ceux qui partent à la découverte du monde, mais c’est aussi celui qui doit constamment s’inventer de nouveaux outils scientifiques pour le parcourir.
De temps en temps
Rien ne change vraiment,
Une idée, d’aventure, c’est enthousiasmant,
Mais pour aller où ? Avec qui ? Et quand ?
Vingt ans, le moment à pleine dent,
Demandez l’impossible, en vous souvenant :
Combien d’arguments eurent révolution gagnante ?
Trente ans, c’est un peu moins flippant,
Ne cours plus camarade, l’utopie est une passante.
Quidam ton slogan est un encombrant.
Quarante ans, la descendance est prenante,
Nouvel essai, c’est marrant les lois du marché
La rose et le poing, la démocratie, c’est encore stimulant ?
Cinquante ans, une voie vers un poste vacant…
Qu’eus-tu cru ? Intérêt n’est point intéressement !
La messe est dite, parfaitement, absolument, régulièrement.
Soixante ans, une dédicace tranquille, c’est insouciant,
Changer la vie, c’est encore enthousiasmant,
Peut-être nulle part, mais avec la force du moment.
Soixante-dix ans, au loin les canons de Navarone,
C’est bruyant, les changements sans temps morts,
Il est temps de se remettre en conditions…
Quatre-vingts ans, les souvenirs s’estompent,
La philosophie, la sagesse, le malheur, l’inattention,
Ils se sont bien tenus ; les illusions aussi…
Comme ses passants et passantes, sans mémoire.
Les démons, les merveilles, les étapes perdantes,
Les grandes causes, les mauvaises raisons…
Les folles promesses sans belles devises vous saluent…
De temps en temps…
Parfois le texte donne l’impression de s’écouler d’une source dont le lieu resterait secret. L’onde épousant les anfractuosités du terrain trace son chemin déjà dessiné ; avant qu’elle n’accède aux aires de quelque lit, seulement, connu d’elle…, le texte suivant scrupuleusement ses mouvements et son avancée dans une espèce d’attraction en simple fluidité de sens sans jugements dressés au fronton des obstacles ignorant les causes par lesquelles lui furent dictées les raisons de son ode à la nature et aux vivants…
Barrières érigées par des devises gonflées aux abords de certitudes plantées à l’éphébie d’amphitryons, sans discernement quant aux sollicitudes de ne plus en avoir… comme si le plaisir de possession et de compréhension ornementale serait les uniques sens d’un jardin d’Eden imprégné du charme languissant, précieux et envoûtant bien qu’un peu désuet quant aux artifices d’une possible faveur pathétique inopportunément reléguée loin des pertinences attentionnées.
Comme si des palissades furent détournées de la liberté d’expressions à édicter les arbitraires de vents contraires cherchant constamment à lui prétendre une impression cachée sous l’assise des indifférences où seuls existaient les iniques services rendus à son symbolisme sonné au particularisme d’avec ceux de l’image tronquée ; à la vénérer agenouillée, plus qu’à se lever, dans une absurdité sans teinte, refusant par la même les couleurs péjoratives gravitant autour d’une transparence dégradante marquetés aux signes vermifuges…
Michel Asti – La clé du temps des murmures 2023

Sourire ou pleurer, en poésie tout est permis
La vie est une histoire de rencontres. Certaines s’inscrivent au chapitre des beaux souvenirs. D’autres se quittent sans regrets.
« Le monde est une RESON-(N)-ANCE qui invente la dissertation » – « D’Observation, d’Assertion, de Balbutiements et de Compréhension ; il demeure les mots de liaison » …

Le paradoxe culturel est la faillibilité de l’épreuve matérialiste
Et dans cette incompréhension généralisée l’antivirus de la philosophie politique a été érigé par les règles du corporatisme exacerbé, du productivisme endiablé, de l’identité du clan, du ségrégationnisme vénère, voire de l’ordre de la félonie des Catéchèses, de la Torahnie élective mystifiée, la vile Coranie et autres bonimenteurs d’épîtres, où le seul point commun à toutes ces théorisations textuelles est en celui de laisser croire à leurs dévots, bigots, bigotes, serviteurs et génuflecteurs que la seule symbolique de l’entité virtuelle serait l’excuse d’ignorance et le pardon du déni de sollicitude… « Hors Sol » ?
En attente d’un jugement pour accessions en paradigmes incertains ?
Autorisant la pensée humaine à déterminer le délit de non-initié comme une atteinte aux anciennes écritures, voire blasphème ; alors que par le langage logique la division intellectuelle ne saurait avoir commencé avant l’édiction balbutiante de ces « mots là », inscrits sur quelques feuilles, déjà mortes avant qu’elles ne puissent s’approcher de la gnose… ; et de la thèse attachée au discours entre les sciences et les arts…
Un(e) laïc (que), athées, agnostiques, non-croyants(es) et tout esprit libre seraient-ils en incapacité de pouvoir définir les limites du bien et du mal ?
Ici sur le plan terrestre ?
En ses zones d’existence ?
Biosystèmes & écosystèmes.
La question ne saurait se poser en ces termes, car :
« Tout est à l’intérieur et tout vient de l’extérieur…
Et tout est à l’extérieur et tout vient de l’intérieur. »
Par conséquent, toute pensée douée de cognition a la capacité de s’approcher de la bonne conscience grâce à l’utile curiosité, l’observation du Monde, de ses habitants, avec intelligence de raison, bienveillante… Mais je crois malheureusement que chez certaines inconsciences et néfastes consciences, l’esprit des temps immémoriaux des Lumières est définitivement mort… Ou alors est-ce le scélératisme qui habite la philosophie politique, l’angle social économique et les asthénies intellectuelles qui formatent la pensée antihumaniste déculturée ?
La perte de l’esprit attentionné est plus dangereuse que le manque d’un corps aimé.Je suis, etc., etc., etc.
Est île de besoin…
Maintes fois j’y ai pensé, aux lieux sans déguisements
Où l’esquisse arrive à se poser près des embarras d’arborescence,
Là, proche des perceptions poussées au vent des, futures, connivences…
Non, pas pour croire à nos indisponibilités d’apparences,
Inventivité sous les regards croisés des possibles rapprochements,
Juste à ne plus, toujours plus, s’éloigner des passagères du temps…
Abus des parures de certitudes comme une liesse de solitude,
J’y cru pouvoir pointer les failles entrecroisées de multitude,
Mais il se peut que mon île de besoin fût, ce jour-là, satisfaite.
L’obscur ennemi qui nous attaque, au cœur des fractures, le sixième sens
Aurait-il fuit le sursaut des âges sans aventures, en cache des retournements ?
Non ! Même si la vie est d’égards, elle est aussi une presqu’île d’attachements.
Voilà, je souhaitais finir ce petit statut « libre » par un peu de poésie, car je trouve qu’il en manque trop souvent dans l’ère du temps.
Maintenant, la colère s’est éloignée des discours rebutants,
Les vociférations criardes d’une harpie hirsute, finies,
Les jalousies de possédés(es) au regard pantois,
Grandissants signes prostrés aux vents mauvais,
Buée en traces de cendres, tout le monde en veut.
Des cauchemars aux songes, assis sur une chaise de tortures,
Les dames à la langue flétrie, pâteuse, toutes bêtes,
Les amants de pantalonnade en marche de défroqués,
Bravades rampantes, distillation aux fragrances putrides,
Tabloïdes d’égarés(es), toutes les défaillances en veulent.
Les desseins du rêve, posés aux horizons des encres violines, de leurs passages pluviers, il reste quelques signes ; filtrés, les sourires en valses sincères, prismes aux yeux brillants,
Danse au bord d’une rive dont on ne revient pas,
Potron-minet découvert, le givre, le soleil, la rosée,
Ils sont restés suspendus au regard de la Lune d’hiver.
Je suis arrivé en ce monde après cette horrible guerre, et avant celle économique, toujours actuelle et devenant de plus en plus conflits « géo-politico-énergétiques » ; en 1959 sur le continent Africain. J’étais le résultat de l’union, d’une mère alsacienne et d’un père d’origine italienne. Cette femme était née en 1939, cet homme en 1933 et fut envoyé en Algérie, l’année après l’insurrection du 1er novembre 1954, suite à quelques échanges musclés avec un supérieur. Vous envisagez le bordel qui s’en suivit même après les accords d’Évian en 1962 ? Mais je continue à essayer d’assouvir mon inextinguible curiosité envers le monde et ses habitants, tout en étant lucide de la nécessaire utilité à être attentionné aux choses de la nature, organismes vivants et gens alentours, proches ou un peu plus éloignés de ma lucarne des discernements… Où les trois valeurs sociétales de bases en sont depuis bien longtemps, dans les pays civilisés, le « travail soumis à juste rémunération », l’esprit fraternel, et les « droits de l’homme, de la femme et de l’enfance »… Même si certaines personnes, parfois très proches, ont été soumises à quelques incompréhensions, envers ma singulière identité qui pourtant, me semble-t-il, n’est pas fondamentalement différente de celle de mes congénères ! Sauf peut-être chez ceux et celles possédant les quelques obscurs dogmatismes suffisants et nécessaires à éloigner la pensée humaniste des masses, vers le refuge nationaliste « absolu », ou sa pire forme est celle juste après le sectarisme engendré par les incertitudes, les peurs, la division des identités culturelles et l’inattention envers ces « choses de la vie », décelables pour parties en et par tous conflits sociétaux, puis révoltes civiles et autres rebellions, voire plus, où parfois trop d’inutiles croyances inhibent l’esprit logique et ne permettent plus d’entrevoir cette extraordinaire capacité d’être simplement humain dans le Monde Naturel Vivant… Et tout cela, accompagné par une certaine forme d’allégeance intergénérationnelle, par ouverture d’esprit suffisante et utile à la retransmission des meilleures connaissances et justes savoirs par celles et ceux d’avant et de maintenant, au nom de la possibilité de bien-être pour les générations arrivantes dans ce monde naturel minéral, végétal et organique, teinté aux plus extraordinaires pensées transmises et véhiculées par le discours entre les sciences et les arts…
Michel Asti
