Les croyances et les vies comme les espoirs et les mésaventures passent sous la meule du temps…
LE JOURNAL D’UN RSA-YSTE SENIOR
La parole est d’argent,
Le silence est d’or,
Travailler plus pour gagner plus,
Le travail c’est la Liberté,
Et le pire n’est jamais sûr.
A l’ère des réseaux de retransmission de l’information et des connaissances l’ignorance est un choix.
Les croyances et les vies, comme les espoirs et les mésaventures, passent sous la meule du temps.
L’écriture est le meilleur moyen de s’exprimer sans être déranger.
Elle devint, début 2013, après avoir tout perdu de mon existence citadine, une compagne de voyage et d’agréments d’avec laquelle je puis me reconstruire.
Sa présence m’a assurément empêché de sombrer et devenir fou.
Précisions de situations délicates dans lesquelles se retrouvent la charge de retrouver des personnalités mal zélées ayant fui, pour quelques servantes devises faxées à moyens termes des prosternations affectées de jeunes figurines récalcitrantes aux joyeuses fourberies des anciennes tartufferies, et qui reviendront bredouilles d’une jurisprudence altérée aux sons des assaisonnements en créance de ce qui n’est qu’espérance de croire à la résurgence d’une jeunesse déjà perdue, dans les paroles d’un vil édit ; en ornement de voix(es) situationnistes affichées à son égo, éconduit… ; où la liberté de choix s’y réduit comme peau de chagrin aux frontons d’une restriction en envols d’oiseaux moqueurs comme des parures et vocalises des magiciennes de nos nuits n’y feront jaser qu’une poignée d’esprits libres conscients du refrain des chapons de mauvais augures flagornés aux tambours battants la mesure des trompettes lustrées aux bagagistes globulaires, que de leur position, n’y firent et feront qu’attributs sans veille ni vaillance.
Peut-on nier, jusqu’à l’absurde, la liberté d’expression comme s’il n’y avait rien de plus grave et de moins réfléchi que de faire taire tout ‘’objet de lecture’’ en refusant par-là même de s’y confronter, voire de le combattre dans toutes ses parties liées les unes aux autres qu’une expérience de vie ; du mieux qu’il s’en fut d’une appréhension sociologique, peut-être particulière, s’en avertit d’un futur fondé sur les liens du discours entre les sciences et les arts afin qu’il soit fondé du combat silencieux des exclus(es) d’une justice sociale-économique ainsi que des libertés d’expression des oubliés du système de biens et services marchand vers un abîme construit sur les ruines d’un bellicisme humaniste de pacotille que les apports en richesses de ceux de la terre, des eaux, de l’air, du feu et des énergies ; humaines, n’y puissent plus contrer la démesure du désir individualiste allié à servitude indolore entre clans de possédés(es) et possédants(es).
Chacun se sentant si sûr de sa propre vérité qu’il en oublie trop souvent le sens de la formulation pour que la transmission verbale et/ou écrite de son discours puisse s’insérer dans un débat en recherche de ce qui ne saurait pas être qu’une approche en suffisance cachée sous le masque de l’ambiguïté opportune sinistrée par l’incompréhension d’une possible différence de point de vue analytique quant à l’évanescence des expressions textuelles sensibilisées aux impressions sémiotiques des vagabonds de mots…
La mesure du [langage] ne dit pas tout, au contraire, elle dissimule ce qu’elle est incapable de dire.
Plusieurs philosophes ne réalisent pas que toute nouvelle mesure, tout nouveau calcul, toute nouvelle théorie naît avec un lot inséparable de métaphores qui n’ont rien de vrai, mais qui sont indispensables à leur usage. Seule compte ici l’utilité. Et cette utilité est concomitante de la technologie ou de la technique qui crée un nouveau domaine d’expériences. Cela implique que des analogies et des métaphores meurent et se fossilisent au gré du déclin de l’usage et de la popularité des technologies qui les alimentent.
N’OUBLIEZ JAMAIS… ;
Qu’il conviendrait, en toutes efficiences de relations virtuelles par échanges réseaux… ; aussi bien d’en celles biophysiques et physiologiques, comme il en est des vrais manières d’attaquer les groupes de prédation géostratégique renfermant dans leurs sphères en alliance défiscalisée de l’usure TEMPOREELLE envers le vivant par des translations « entre elles » ; telles que leurs traits de caractères bornés à la discrimination systématique de la liberté d’expressions, des esprits humanistes intelligibles, n’y attribueront de leur caution que celles d’une lignée en soustraction des véritables savoirs faire et division des réels savoirs êtres d’avec applications hétérogènes dont nous faisons et ferons accords et liens tant des tenants que des aboutissants pour ce qui est de notre essentiel matériel à les rendre utiles à tout ce qui survivra des fondements d’une éthique de préservation et de structuration pour qu’il en subsistasse l’analyse intemporelle de nos ouvrages à n’y pourvoir en aucune manière particulière consistant à descendre l’attention en observances entre liberté et attachement pour qu’à chaque période de transposition intergénérationnelle les nouvelles vagues scindées tant des abus envers celles d’avant que des tromperies envers celles d’après n’y trouvent plus aucun interstice d’avec statuts à forcer la contrainte envers les avenacées contenues dans ce qu’il fut et est émis du bien et/ou du mal dans des structures textuelles émises par ces mêmes factions d’être-humains façonnés à l’esprit-libre respectueux des corporations collectivistes à donner axes de leur assistance quant aux données dues au partage des connaissances… ; ainsi que des savoirs acquis, au terme, desquels retransmis ; aux générations suivantes, comprendront les équivalences liées à notre correspondance en contre-mesures de celles et ceux qui, tôt ou tard, auront à y mener nos affects tant du corps que de l’esprit à ne plus les confondre d’avec tout ce qu’il ne fut, est et sera d’elles…
En effet, comment-vous y prendrez-vous de vos anciens ‘’canons’’ comme des nouveaux à les braquer contre notre démonstration d’existences estimables sur ce qui est de notre bonne nature à ne point se soustraire d’une justice sociale ?
INTROSPECTION : (du latin « introspectus ») désigne l’activité mentale que l’on peut décrire métaphoriquement comme l’acte de « regarder à l’intérieur » de soi, par une forme d’attention portée à ses propres sensations ou états. Il s’agit en psychologie de la connaissance intérieure que nous avons de nos perceptions, actions, émotions, connaissances, différente en ce sens de celle que pourrait avoir un spectateur extérieur.
La représentation du terme populaire permet, opportunément, aux classes supérieures d’évacuer la question sociale au profit d’une question ethnoculturelle. Elle brouille les rapports de classes en les ethnicisant. Cette représentation libérale et inégalitaire permet de rendre invisible la majorité des classes populaires, celles qui ne vivent pas dans les métropoles.
Par ailleurs, la typologie de l’INSEE, qui divise le territoire en zones urbaines et zones rurales, est un piège lorsqu’elle est utilisée pour décrire une réalité sociale. Si cette division permet affectivement de représenter des densités de populations et des bassins de vie, elle n’offre qu’un panorama partiel et délictuel rendant, ainsi, invisible une partie de la « société populaire » excluant par là-même les personnes vivant sous le seuil admissible lié aux nécessités d’un revenu financier en adéquation d’avec le prix de l’immobilier et les coûts fixes des grandes métropoles françaises, comme il peut en être d’une concurrence effrénée des villes-monde, sortant de leur radar métapolitique ces populations précarisées.
En France, la réalité des villes moyennes n’a rien de commun avec les grandes métropoles, l’ouvrier de Dunkerque partage avec le rural du département de l’Orne une même vision des effets de la mondialisation, une même insécurité sociale. Les classes populaires du monde rural partagent avec les habitants des petits bourgs (urbains) la même réalité économique et sociale, celle que masque la typologie de l’INSEE. On le voit, la définition restrictive de « France rurale » est un piège politique. Elle marginalise des territoires en réalité beaucoup plus vaste en laissant entendre que les classes populaires ne vivant pas dans les villes (lire : les grandes villes) sont minoritaires, vieillissantes et en voie de disparition. La gronde de la « France rurale » n’est ainsi jamais prise au sérieux. Pourtant « les lieux où l’accès aux services de soins de proximité est supérieur à vingt minutes font tous parties des zones rurales et dans les dix ans à venir, ces difficultés d’accessibilité risquent de s’accroître (2017-2027 : dynamiques et inégalités des territoires – France Stratégie, juillet 2016).
Contrairement au découpage de l’INSEE le concept de « France périphérique » représente des territoires très divers, mais dont le point commun est d’être éloignés des zones d’emplois les plus dynamiques : celles des grandes métropoles. Surtout, il permet d’unifier les catégories hier opposées, des ouvriers, des employés, des secteurs publics et privés, des paysans, des retraités et des jeunes issus de ces catégories qui aujourd’hui partagent le même diagnostic sur les effets négatifs de la mondialisation, dans une sectorisation sociologique n’ayant à terme qu’’une fonction de division d’une population nationale dans un changement de paradigme économico-financier.
Cette « France périphérique », majoritairement populaire, « pèse » près de 60% de la population.
Tout cela, en omettant ; volontairement ? Et politiquement les classes sociales-économiques constituées des personnes et familles vivant, même avec la redistribution sociale des richesses, avec un revenu mensuel individualisé égal ou inférieur à 1 000 €, tant d’un revenu minimal pour vivre décemment que du rapport au SMIC comme du salaire médian national. Cette part de la population française s’élevait en 2019 à environ 14%, soit : 9 380 000 d’invisibles.
REPRESENTATION
- PHILOSOPHIE: de re-présenter ; dans la connaissance, forme par laquelle est posée la question de savoir si une IDEE de l’esprit correspond à quelque chose de REEL. Analyser les covalences et concordances entre le SUJET & l’OBJET : i.e. entre l’extériorité et l’intériorité… ; et réciproquement.
- SOCIOLOGIE: processus cognitif permettant à une personne, ou un groupe d’individus d’appréhender le système socio-économico-culturel où il vit. Les représentations d’un individu semblent relativement forger par l’apprentissage et les retransmissions en analogie avec une future perspective de ce qu’est et pourrait être, personnellement ET/OU collectivement ; la REUSSITE…
- DROIT: pouvoir que possède une personne ou un groupe d’individus (ensemble d’être-humains, égrégore) d’agir au nom et pour le compte d’une autre personne, d’une communauté, comme si le et/ou la représentée était l’auteur(e) de l’acte accompli ou en cours de modélisation. Le pouvoir de représentation peut être d’origine légale (filiation), judiciaire (administrations d’Etat, successions, donations, retransmissions) ou conventionnel. Dans ce dernier cas, il s’agit d’un mandat, qui se traduit le plus souvent par la délivrance d’une procuration, ou pouvoir, mais qui peut aussi être tacite.
- POLITIQUE: principe qui donne à un individu ou à un groupe de droit de parler et d’agir au nom d’autres individus, groupes ou communautés. Il peut arriver que le REPRESENTANT se substitue à ce qu’il représente, ce qui peut être EVITER par différents moyens : le MANDAT REVOCABLE fait du représentant un porte-parole, et par un système parlementaire ; conforme à une véritable séparation des pouvoirs, un membre au service d’une REELLE DEMOCRATIE REPRESENTATIVE.
« Le meilleur système démocratique est une ethnosociologie économico-financière privilégiant une politique philosophique par les connaissances des liens entre le savoir des sciences, des technologies, des arts et de la culture » Dans le respect des lois de la Démocratie Républicaine sans distinction de couleur, de morphisme catégoriel, de croyance ou non croyance, d’ethnie, d’opinions politiques et de classes socio-financières. Le pouvoir législatif inaliénable n’appartient qu’au souverain i.e. au peuple qui ne saurait s’en démettre. Le gouvernement est l’exécutif : un pouvoir subordonné qui doit rendre des comptes de sa gestion. Il tiendra également compte des conditions géographiques, historiques et économiques, dans le cadre des droits et devoirs afférant à tous les citoyens et citoyennes de la Nation. La magistrature et l’administration doivent pencher dans le sens de l’exercice de la transparence et de la justice, malgré les écarts des pouvoirs privés et publics, malgré l’intolérance du nombre de leurs membres.
L’équité du parlement doit offrir plus de garanties que celles des officiers de l’Etat. Cette séparation de pouvoirs se doit de s’exercer sans autre pression que celle d’une Démocratie de Responsabilité et de Concertation Citoyenne. Les outils de notre époque le permettent et cela peut être un des moyens pour calmer les passions excitées par des géodes communautaristes en sphères de vils comptes pliés sous l’avidité de leurs maitres, ainsi que du joug des prêtres et des rois, sans discernement, dans leurs privilèges fourmillant de prosélytismes sans foi ni loi. Un peuple, qui sans observance de certaines pratiques liberticides, se plie sous son propre sort est un peuple qui meurt ; mais un peuple qui s’oublie, qui s’ouvre indéfiniment aux influences extérieures, néfastes… ; ainsi qu’aux brassages sans éthique, ni morale citoyenne, meurt aussi. Ni l’un ni les autres ne peuvent atteindre ce qui est juste, comme de réussir à penser que la loi du plus fort fut, et soit, encore, la plus juste…
LA SITUATION EXPLOSIVE DE NOTRE EPOQUE
Absence d’attente de grands mouvements. S’il fallait exprimer en une phrase la caractéristique forte de la situation psychopolitique actuelle du monde, ce devrait être la suivante : Nous sommes entrés dans une ère dépourvue de points de collecte de la colère et porteurs d’une perspective mondiale. Ni au Ciel, ni sur la Terre, on ne sait vraiment quoi faire de la « juste colère du peuple ». Cette sainte fureur dont Jean-Paul Marat, l’un des terribles et des grands parmi les agitateurs de 1789, avait promis la création d’une nouvelle société, tourne aujourd’hui partout dans le vide. Elle ne produit qu’un bruit insatisfait et n’engendre guère que des actes d’expression isolés. Même si l’on doit, pour être réaliste, imaginer des potentialités immenses de contradiction du temps présent, que ce soit dans les pays du centre ou aux périphéries, ils ne se concentrent plus dans les formes historiquement connues de partis radicaux ou de mouvements d’opposition internationaux qui mettent sous pression un centre bourgeois, ou encore un État autoritaire.
Exacerbation de la jalousie. La reconnaissance mutuelle de tous par tous comme concitoyens, placés à égalité de droit, de la communauté – demeure en réalité beaucoup trop formelle et non spécifique pour ouvrir à l’individu l’accès à la conscience heureuse. Même et surtout dans un monde rempli de libertés largement répandues, les gens ne peuvent cesser de rechercher les reconnaissances spécifiques qui se manifestent dans le prestige, le confort, les avantages sexuels et la supériorité intellectuelle. Comme de tels biens restent rares, quelles que soient les circonstances, un grand réservoir de jalousie, de méfiance, de subordination et de déplaisir se remplit chez les concurrents déclassés du système libéral – sans parler de ceux qui sont réellement défavorisés et de ceux qui en sont exclus de facto. Plus le « système sociétal » est pacifié dans ses traits fondamentaux, plus on voit prospérer la jalousie de tous contre tous. Elle entraîne ceux qui postulent à de meilleures places dans des guéguerres qui pénètrent tous les aspects de la vie.
La conscience malheureuse des perdants. Le Vieux Monde connaissait les esclaves et les serfs – ils étaient les vecteurs de la conscience malheureuse de leur temps. Les temps modernes ont inventé le perdant. Ce personnage, que l’on rencontre à mi-chemin entre les exploités d’hier et les superflus d’aujourd’hui et de demain, est la figure incomprise dans les jeux de pouvoir des démocraties. Tous les perdants ne se laissent pas tranquilliser par l’indication du fait que leur statut correspond à leur placement dans une compétition, générée depuis l’enfance. Beaucoup répliqueront qu’ils n’ont jamais eu la moindre chance de participer au jeu et de se placer ensuite. Leurs rancœurs ne se tournent pas seulement contre les vainqueurs, mais aussi contre les règles du jeu. Le nouveau cas critique se présente actuellement sous deux occurrences : dans les démocraties libérales : sous la forme de gouvernances post démocratique qui s’exprime par la régression de la politique au rang de police, et par la métamorphose des politiciens en agents de la protection des consommateurs, et en continuum des États qui ont échoué, sous la forme d’une guerre civile dans laquelle des armées d’inutiles puissants se déciment mutuellement.
Après avoir atteint un point bas en 2002-2004, la pauvreté a connu une décennie de hausse continue. Le taux de pauvreté à 50 % s’est élevé de 6,7 % à 8,5 %, celui à 60 % de 13,1 % à 14,2 %. Depuis 2012, le taux et le nombre de pauvres se sont stabilisés. Entre 2012 et 2017 (dernière année disponible), le nombre de personnes pauvres a diminué de 220 000 personnes au seuil à 50 %. La principale amélioration s’est produite en 2013 et résulte de la hausse de 25 euros mensuels du RSA. Au total, les taux de pauvreté ont stagné autour de 8 % (seuil à 50 %) et 14 % (seuil à 60 %). Le niveau de la pauvreté aujourd’hui reste supérieur à celui de 2008. L’embellie récente du marché du travail demeure insuffisante, d’autant qu’elle se traduit en partie par la création d’emplois précaires et mal rémunérés. La baisse des allocations logement décidée en octobre 2017 touche les plus modestes, mais ne se traduit pas encore dans ces données. Inversement, la hausse des minima vieillesses et handicapés, ainsi que l’augmentation de la prime d’activité (dont bénéficient les plus bas salaires) sous la pression des « gilets jaunes » ont un effet favorable – pour les personnes disposant d’un emploi – que l’on ne mesure pas encore, dans ce système économique – mondial – en mutation socio-culturelle.
Compte tenu de l’ampleur de la dégradation enregistrée depuis le début des années 2000, il faudrait un mouvement beaucoup plus important et durable, ne serait-ce que pour revenir à la situation qui prévalait au milieu des années 2000. L’évolution à venir de la pauvreté dépendra à la fois des réformes des prestations sociales, de l’analyse du système économico-financier et de l’évolution du marché du travail et des emplois.
Autrement dit, de la façon dont sera partagée la richesse créée.
Conférence P. Servigne / Un avenir sans pétrole?
Le collapsologue Pablo Servigne (chercheur indépendant, auteur et conférencier) a présenté le le fruit de ses recherches gravitant autour du questionnement de notre mode de vie basé sur l’utilisation des énergies fossiles.
Humanisme et NBIC
~ nanotechnologie, biologie, informatique et science cognitive
LA PRIVATISATION DES SEMENCES
En l’espace de quelques décennies un petit nombre de multinationales a pris le contrôle du commerce d’un bien commun stratégique, les semences, grâce à un triple mécanisme :
la mise à l’écart des semences traditionnelles
la mise au point de variétés industrielles, hybrides F1 et OGM, grandes consommatrices de pesticides.
La mainmise du brevet sur le vivant
En 2013 , 10 multinationales seulement contrôlent 75 % du commerce mondial des semences. 5 compagnies contrôlent 95 % du commerce européen des semences de légumes.
Aujourd’hui ce seront 3 firmes, DowDuPont, Bayer-Monsanto, ChemChina-Syngenta3, qui contrôleront 60 % du commerce mondial des semences et 70 % de celui des produits agro-chimiques si la Commission européenne avalise les deux dernières fusions comme elle l’a fait pour la première.
Les conséquences principales de cette concentration sont :
Une appropriation du vivant par des intérêts exclusivement commerciaux
Une menace majeure pesant sur notre sécurité et sur notre souveraineté alimentaire
Une réduction de la biodiversité agricole aux seules semences commercialisées par les géants semenciers
La pollution des aliments, de l’air et de l’eau ainsi que la dégradation des sols
La dépendance croissante des agriculteurs vis-à-vis des producteurs de semences et pesticides
Le risque de confiscation des savoir-faire en matière de sélection et de production de semences.
La marginalisation des petites entreprises semencières
Tout cela reste bien abstrait. Qu’est-ce que cela signifie ?
Comment est-ce arrivé ?
Le contrôle des semences est devenu un enjeu capital dont le grand public ignore tout.
La technicité des procédés de sélection et de modification des semences, la complexité et le grand nombre des réglementations5 régissant le secteur, tout comme l’éloignement entre les lieux de culture et ceux de commercialisation des aliments découragent le public et le dissuadent de s’intéresser aux thématiques liées aux semences.
Il en va de même des médias.
Le consommateur certes commence à …
LE MONDE EST UNE RESONANCE QUI INVENTE LA DISSERTATION
La raison est en fait, l’ultime deus ex machina, l’artifice dérisoire d’un dieu sorti de nulle part, si ce n’est de la plate-forme actionnée par des poulies qui le fait descendre sur l’architrave de la scénographie sociologique interrelationnelle du MAMMIFERE HUMANOÏDE !
Mais j’entends crier de toutes parts : ne raisonnez pas.
L’officier dit : ne raisonnez pas, mais exécutez ;
le financier : ne raisonnez pas, mais payez ;
le prêtre : ne raisonnez pas, mais croyez.
[…] Là est en général la limite de la liberté.
La « RAISON », le logos, c’est le terme moyen du syllogisme, comme le démontre Aristote : celui qui s’efface dans sa conclusion. Et la raison lave plus blanc !
La baleine est un mammifère, les mammifères allaitent leurs petits, donc la baleine allaite ses petits. La « raison » du fait que la baleine allaite son baleineau, c’est qu’elle est un mammifère : le terme disparu du récit civilisationnel du ‘’mammifère-humanoïde’’, c’est ce à quoi il suffisait à penser et donne encore aujourd’hui à analyser et étudier.
Mais en attendant cette raison ontologique et épistémologique affichée à l’homo-economicus ‘’moderne’’ nous fait prendre des vessies pour des lanternes.
POURQUOI ?
LA CONFIANCE : C’EST LORSQU’ELLE EST RECIPROQUE QU’ELLE FONCTIONNE…
Ne pouvant plus adoucir ses comportements, orthodoxies, us & coutumes ; le mammifère humanoïde se tournera indubitablement sur des arbitraires, en soumission à des impératifs qui dénaturent ses propres fonctions vitales dans une nouvelle scénographie n’ayant plus ni queue ni tête, mais dont il s’en accommodera par l’emprise de ce qui se passe à l’extérieur de son corps.
Politiques particulières
Théories
CES ANNEES LÂ
L’Angle Socio-Culturel
« Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots, quelque chose de différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, chaque minute, quand nous vivons détournés de nous-mêmes, l’amour-propre, la passion, l’intelligence, et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher entièrement, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie »
Proust
« Du fait de l’absence d’existence d’espèce supérieure : l’espèce inférieure, — “troupeau”, “masse”, “société” — désapprend la modestie et enfle ses besoins jusqu’à en faire des valeurs cosmiques et métaphysiques. Par-là, l’existence tout entière est vulgarisée. »
Friedrich Nietzsche
« La gloire est le résultat de l’adaptation d’un esprit avec la sottise [inter]nationale. »
Baudelaire
SUR LE CHEMIN DES EVIDENCES
« Aucun récit ne saurait jamais avoir part à la vérité s’il ne jette un regard vers l’abîme où sombre le langage qui voudrait s’effacer lui-même dans le nom et l’image. »
T W Adorno
Si la misère est la mère des crimes ; le défaut d’esprit en est le père.
On est autant de personnes différentes qu’on a été de fois disciple.
Il faut juger doublement de l’expérience : dans la mesure où elle exalte la conscience de soi, et selon le degré auquel elle la réprime.
Jean de La Bruyère
Ces mots, signes et expressions, en rassemblements pertinents émis par l’écriture ou autres compositions textuelles et livresques, parfois grandes forces, elles ont… En espérant que les jeux des mots dits & cris, contribueront à éloigner l’homo-économico-erectus infecté par les misérables croyances infécondes, arrosées aux poisons de la supériorité prédatrice inefficace au maintien des libertés, où la seule sienne eut été de se dresser sur ses deux pattes de derrière, tout en ayant oublié, qu’à l’inutilité d’être une mauvaise langue, il aurait été mieux inspiré, en donnant la sienne au chat de l’écrivain ; du poète, du philosophe, de l’humaniste… De l’épistémologue tendre, du versificateur esthète, de la poétesse en murmures de légèreté et réciproquement ; ainsi qu’autres amoureux des signes-mots.
Heureusement pour moi, ma belle maitresse la ‘’VIE’’, m’a donné la certitude des belles rencontres passées, et la joie de celles d’aujourd’hui, triées, je l’avoue par quelques incertitudes sacrifiées sur l’autel de certaines inconsciences féminines et masculines, tout en ayant entendu les accords proches des bonnes natures, où la perception des belles et suffisantes présomptions charmeuses, m’a souvent autorisé à explorer les chemins de l’exaltation, sans quoi…
J’aurai, me semble-t-il, déjà franchi le portique des illusions désamorcées…
Michel Asti
« Ces mots-objets sans liaison, parés de toute la violence de leur éclatement dont la vibration purement mécanique touche étrangement le mot suivant mais s’éteint aussitôt, ces mots poétiques excluent les hommes : il n’y a pas d’humanisme poétique de la modernité : ce discours debout est un discours plein de terreur, c’est à dire qu’il met l’homme en liaison non pas avec les autres hommes, mais avec les images les plus inhumaines de la nature: le ciel, l’enfer, le sacre, l’enfance, la folie, la matière pure, etc. »
« Lorsque le langage poétique met radicalement la Nature en question, par le seul effort de sa structure, sans recourir au contenu du discours et sans s’arrêter au relais d’une idéologie, il n’y a plus d’écriture, il n’y a que des styles, à travers lesquels l’homme se retourne complètement et affronte le monde objectif sans passer par aucune des figures de l’histoire ou de la sociabilité. »
R Barthes Degré Zéro de l’écriture
Approche psychanalytique du poème
« Le poème est lui-même un nœud du réel et du sens. Jouant des équivoques de lalangue, ses mots font résonner le corps de jouissance autant que le fit lalangue originelle, mais son dire – le dire le moins bête, dit Lacan – y adjoint le sens, et même du sens renouvelé qui fait rupture avec le sens dit commun. Le dire du poème, donc, tout aussi bien que le dire de l’analysant, noue, fait tenir ensemble les effets de sens du langage et des effets de jouis-sance hors sens de la langue. Il est homologue à ce que Lacan nomme sinthome. De ce sinthome poème, on peut d’ailleurs dire qu’il est lui-même réel car le dire constituant en chaque cas du noeud du sens et du réel est lui-même hors sens, existentiel ».
Colette Soler, Les affects lacaniens. PUF, Paris 2011.
Colère et Temps analyse les conséquences d’un fait simple, mais quasiment perdu de vue désormais : l’homme n’est pas seulement animé par les affects « érotiques » (jouissance, possession), mais tout autant par les affects’’thymotique’’ – (fierté, colère, vengeance), et dans ces deux familles d’affects cohabitent le positif et le négatif.
L’érotique, pour Sloterdijk, va bien au-delà de la sexualité. Elle désigne les affects fondés sur le manque et sur l’idée qu’une possession ou une action pourrait le combler. L’économie, par exemple, a une dynamique érotique (ce que je désire, je peux en offrir un équivalent – argent, travail ou autre bien – et en avoir la jouissance). Inutile de dire que notre siècle de psychanalyse, de triomphe du spectacle et de théories de l’acteur rationnel, privilégie la perception de ces affects particuliers. Or, les autres affects, les affects « thymotiques » – colère, sentiment de fierté, vengeance -, tellement occultés aujourd’hui, sont largement aussi importants dans la psychodynamique de l’homme. (…) Comme il existe des banques où l’on dépose son argent, il en existe où l’on dépose sa colère en attendant de la faire fructifier : c’est ainsi que l’ère moderne s’empare d’une émotion millénaire, selon la lecture originale qu’en fait Sloterdijk.
À quoi ressemblent ces banques émotionnelles ?
À certains partis politiques et syndicats. On y prend sa carte comme on ouvre un compte, avec l’espoir que l’organisation saura trouver le moyen de concrétiser telle ou telle revendication sociale ou politique, de la même façon que l’on espère récolter les fruits d’un bon placement. Aussi le Parti communiste est-il l’un des premiers exemples de ce «système bancaire non monétaire ».
Ne promet- il pas à la classe ouvrière de défendre ses intérêts en échange de bulletins de vote ?
Il est même une sorte de « banque mondiale de la colère» en ce que le communisme prétend s’affranchir des frontières pour défendre les intérêts des ouvriers dans tout le monde industrialisé. Ce sont traditionnellement les partis de gauche qui agrègent les mécontentements: « ceux-ci doivent être conçus comme des banques de la colère qui, si elles connaissent leur affaire, font avec les placements de leurs clients des profits relevant de la politique du pouvoir et de la thymotique , explique Sloterdijk, la « thymotique » étant la gestion des émotions comme l’orgueil, la dignité ou le ressentiment (du grec thymos, qui signifie « souffle », « émotion »).
Victorine de Oliveira : Phie magazine février 2019
Toute nue, la porte veille tournée vers le chemin par où tout peut venir pareil au cheval du destin.
LA PORTE – Charles Rambaud –
« Personne n’écrit pour s’assurer la célébrité qui est quelque chose de transitoire, autrement dit une illusion d’immortalité. Avant tout, nous écrivons pour satisfaire quelque chose à l’intérieur de nous-même, non pour les autres. Évidemment, si ces autres approuvent notre effort, cela contribue à augmenter notre satisfaction intérieure, mais malgré tout c’est surtout pour obéir à une compulsion interne que nous écrivons. «
Freud
Il avait depuis longtemps le désir d’exprimer par l’écriture tous ces ‘’quelques choses’’ reçus de tout ‘’ce’’, celles et ceux qui l’entourent, et sont devenus au fil du temps mémoire de sa conscience. L’écriture était maintenant devenue, pour lui le vecteur (il n’est pas le seul), le plus facilement transmissible, assimilable et compréhensible, le plus merveilleux et le moins violent de l’expression et de la transmission de la conscience individuelle et collective pour l’évolution de son discernement. Ces signes, symboles, lemmes et expressions données par ceux et celles d’avant et celles et ceux de maintenant pour les vies d’aujourd’hui et celles d’après, mises en mots, en phrases, en paragraphes, en chapitres, en langages, en manuscrits, en livres, telle une symphonie permettant d’exprimer et de retranscrire par l’écriture tout ce que nous recevons de ce lieu, et que nous considérons comme vrai, faux, bien, mal, ou imaginaire, en tant que constats d’autres par rapport à nous-mêmes et réciproquement. Cette écriture posée sur son support, par l’outil tenu dans notre main servant de prolongement actif à notre conscience dont la seule vocation est d’agiter les pensées, et de les poser sur un support plus résistant à l’usure liée au gommage du temps, pour l’évolution de la connaissance, et des savoirs ; afin d’en atteindre peut être un jour la sagesse.
L’écriture est la représentation matérielle extérieure de tout ce que nous avons à l’intérieur, il ne sert donc à rien de sortir les armes lourdes contre la craie, le crayon ou les touches du clavier de l’ordinateur…, le feu, les balles et l’acier tranchant pour annihiler une pensée mise en mots, car ils n’ont pas ce pouvoir, ils ne coexistent pas dans le même lieu, la même dimension, le même espace-temps attaché à la pluridisciplinarité intelligible. Quelle ineptie, résultat de notre misérable condition qui consiste à enfermer la pensée infinie dans un morceau de matière pétri de croyances, de subjectivités, d’intérêts veules et d’incertitudes chroniques, alors qu’elle est beaucoup mieux posée sur quelques feuilles ; ou autres supports solides, où sa trace peut en être conservée plus longtemps, afin d’avoir temps suffisant pour une possible juste compréhension, au rapport de l’émission… Alors même, si nous considérons cette pensée déraisonnable, confrontons, la, à autres par l’expression écrite de préférence, elle est toujours plus compréhensible que la parole à partir du moment où le langage écrit a été assimilé par la pensée, ne serait-ce de par la possibilité d’y revenir autant de fois que nous le souhaitons. Et peut-être à terme, cette pensée déraisonnable, en fera une scénologie plus raisonnable… Et surtout, exprimons la de cette façon, juste comme nous la ressentons, par ces mots écrits, peu importe l’ordre dans lequel ils sont mis, il y aura toujours, tôt ou tard, autres pour en réceptionner les impressions, et comprendre qu’elles sont bien souvent l’expression de notre ignorance et de notre incompréhension sur la raison de notre existence ici, souvent frappée au sceau des calomnies.
Alors oui, exprimons les signes et symboles représentants, de nos convictions, de nos peurs, de nos souffrances, de notre déraison, de nos incertitudes, plutôt que de les transfigurer par certains de nos mauvais actes et fausses certifications, en étant conscient que si nous ne le faisons pas de cette façon, par nature, de toutes ces pensées nées de la partie noire de notre conscience, surgira parfois, un monstre qu’aucune raison extérieure ne pourra apaiser, et dans ce cas d’extrême résurgence sombre, la seule moins mauvaise solution serait ‘’d’annihiler’’ ou de mettre la ‘’bête’’ dans un espace dans lequel nous aurions la certitude de la non propagation de ses actes, mais pas de la pensée ; et néfastes augures, tout en sachant que ces derniers ne sont pas non plus soumis à l’espace, ni au temps…
« Le propre de la vraie forme c’est que l’esprit se dégage d’elle immédiatement, instantanément, tandis que la forme défectueuse le retient comme un mauvais miroir et ne nous rappelle rien qu’elle-même. »
KLEIST
On n’a jamais beaucoup ni peu d’amis, leur nombre est par essence suffisant. On peut être parvenu à l’âge de soixante ans sans avoir l’idée de ce qu’est un caractère. Rien n’est plus obscur que les choses que nous avons perpétuellement sur les lèvres.
HAMANN à son frère, en 1760
Dans les civilisations individualistes soporifiques l’ensemble communautaire rationnel n’a plus aucune identité sociologique spécifique – il est donc incohérent de la part des corporatismes à statuts conformistes béats de contracter avec lui – peut-être parce que les orthodoxies séculaires ont peur du miroir des contre-évidences.
L’intérêt personnel n’a nulle convenance envers les évanescences de l’espace sensiblement touchant, sauf lorsqu’il devient obsolescence matérialiste programmée par l’accaparement ET/OU l’individualisme incertain. L’égocentrisme en est l’épreuve absolue et inabordable dans le monde naturel des véritables savoirs être.
N’aurait-il pas mieux valu en considérer le sens avant la fin… ?
Chaque être humain pris isolément a participé dans son enfance aux souvenirs de ses grands-parents, et, devenu vieillard, participe aux espoirs de ses petits-enfants ; il embrasse ainsi cinq générations, soit entre cent et cent vingt ans. On est autant de personnes différentes qu’on a été de fois disciple. Il faut juger doublement de l’expérience : dans la mesure où elle exalte la conscience de soi, et selon le degré auquel elle la réprime. Si la misère est la mère des crimes, alors le défaut d’esprit en est le père.
Jean de la Bruyère
La pensée fait-elle le langage ou la dialectologie fait-elle la pensée ?
Ne serait-il pas temps de considérer les échanges inter-linguistiques, épistémologiques et culturels comme source de la pensée multidisciplinaire, humainement acceptable ?
Je ne faisais rien
C’est-à-dire rien de sérieux
Quelquefois le matin
Je poussais des cris d’animaux
Je gueulais comme un âne
De toutes mes forces
Et cela me faisait plaisir
Et puis je jouais avec mes pieds
C’est très intelligent mes pieds
C’est très intelligent les pieds
Ils vous emmènent très loin
Quand vous voulez aller très loin
Et puis quand vous ne voulez pas sortir
Ils restent là et vous tiennent compagnie
Et quand il y a de la musique, ils dansent
On ne peut pas danser sans eux
Faut être bête comme l’homme l’est si souvent…
Comme c’est curieux les noms
Mais qu’est que ça peut bien faire tout ça…
Jacques Prévert
« Du fait de l’absence d’existence d’espèce supérieure : l’espèce inférieure, — “troupeau”, “masse”, “société” — désapprend la modestie et enfle ses besoins jusqu’à en faire des valeurs cosmiques et métaphysiques. Par-là, l’existence tout entière est vulgarisée. »
Friedrich Nietzsche
LE CHÂTIMENT DE TARTUFE
Tisonnant, tisonnant son cœur amoureux sous
Sa chaste robe noire, heureux, la main gantée,
Un jour qu’il s’en allait, effroyablement doux,
Jaune, bavant la foi de sa bouche édentée,
Un jour qu’il s’en allait, » Orémus « , – un Méchant
Le prit rudement par son oreille benoîte
Et lui jeta des mots affreux, en arrachant
Sa chaste robe noire autour de sa peau moite !
Châtiment !… Ses habits étaient déboutonnés,
Et le long chapelet des péchés pardonnés
S’égrenant dans son cœur, Saint Tartufe était pâle !…
Donc, il se confessait, priait, avec un râle !
L’homme se contenta d’emporter ses rabats…
– Peuh ! Tartufe était nu du haut jusques en bas !
Arthur Rimbaud
FLAMMES
Le palais du songe, nous l’avions illuminé avant d’en refermer la porte et de partir. Jadis nous nous étions perdus ; près d’une crique s’élevait une sombre bâtisse où nous entrâmes afin d’y passer la nuit. Nous nous éveillâmes un jour et sans doute le temps avait-il passé car il pesait sur nos épaules un étrange poids, comme d’une tristesse, comme d’un plus grand âge ; mais nous étions éveillés et quelque chose en nous luisait que nous ignorions auparavant ; quelque chose brûlait que nous en nommions point ; c’est de cette époque sans doute que nous ne pouvons plus vraiment fermer les yeux.
Roger Kowalski
BAC D’ARRIVEE – DE DEPART… OU ; BAC D’ENTREE OU DE SORTIE… ???
Au réel j’ai donné ma parole de veiller sur les mots de la dernière chance
Charles Rambaud
Le sentiment de culpabilité nous conduit – en s’érodant en cours de route – vers l’objectif, le puit de potentiel au sein du paysage que dessine sur notre mémoire la dynamique d’affect, vers la ‘’cause finale’’ au sens d’Aristote. L’apparition de nouveaux objectifs, imposés par le monde extérieur en vue de la satisfaction des besoins ou par le monde interne des humeurs liées aux désirs, ressuscite le sentiment de culpabilité qui nous guidera vers leur satisfaction, à savoir la relaxation de notre dynamique d’affect…
Faut-il s’accommoder de l’emprise… ?
Est-ce que tout cela importe ? OUI : L’emprise fait sentir ses effets sur ce qui apparaît dans la petite lucarne de la conscience.
Mais faut-il s’en accommoder… ?
Un article de psychologie populaire nous enjoint, si nous voulons dormir sur nos deux oreilles, de nous assurer que toutes les issues de notre logement sont bien closes.
Mais combien de portes, de fenêtres, de systèmes d’alarme, le bourgeois ne doit-il pas s’assurer… ?
Pascal Henrion – LE DERNIER QUI S’EN VA ETEINT LA LUMIERE
Les opinions, les théories, les systèmes, passent tour à tour sur la meule du temps, qui leur donne d’abord du tranchant et de l’éclat, et qui finit par les user ’’.
Rivarol
Dès lors que ces objets sociaux échangeables sont présents, accessibles dans leur utile nécessité et perçus en tant que bien(s) et services communautaires, l’acceptation de la monnaie ne pose plus aucun problème. Leur seule présence conduit chaque agent à accepter la monnaie. Comme tous les agents agissent de même, les croyances qui ont permis ce choix se trouvent validées ; l’acceptation généralisée qu’elle présupposait se réalise effectivement. Le sens commun voit dans ces croyances et dans les comportements qu’elles produisent une suspension des facultés critiques individuelles. L’adhésion à la règle monétaire qui s’y manifeste, que ce soit sous la forme de l’habitude, de la confiance ou de la foi, procède plus d’un assujettissement mécanique que d’un calcul raisonné. La stratégie holiste ne consiste pas à reprendre à son compte cette analyse, mais pourvoir, dans cette éclipse temporaire de la raison, à l’effet d’une puissance sociale, autonomisée par rapport aux volontés individuelles en leur imposant ses finalités propres :
« La collectivité elle-même en tant qu’entité autonome ».
« Il y a toujours une chose qu’un Français respecte plus que sa maîtresse, c’est sa vanité. »
« Ce que j’aime dans les voyages, c’est l’étonnement du retour. »
Stendhal
Les Français enferment quelques fous dans des maisons pour persuader celles et ceux qui sont dehors de ne pas l’être.
Montesquieu – Lettres Persanes
LA CONFIANCE ; C’EST LORSQU’ELLE EST RECIPROQUE QU’ELLE FONCTIONNE.
« La prise de conscience de la faillibilité est l’acte de naissance de l’homme rationnel »
R. Bouveresse
Je croyais déjà entendre la marche en zig-et-tags de communautés… ; tels des désespérés(es) atteints par les maux, de l’asthénie, formulés aux discours apathiques qui ne sachant plus vers qui, quoi ou pour qui se tourner choyèrent quelques souillures balancées dans des ravines où siègent encore quelques ressorts rouillés sur le fumier de la misère, tout en chantant à tue-tête les palabres de ce qui était déjà mort dans leur tête.
« On recommande aux rois, aux hommes d’Etat, aux peuples de s’instruire principalement par l’expérience de l’histoire. Mais l’expérience de l’histoire nous enseignent que les peuples et les gouvernements n’ont jamais rien appris de l’histoire, qu’ils n’ont jamais agi suivant les maximes qu’on aurait pu en tirer. Les gouvernements, les rois et les adeptes du conservatisme capitalistique doivent violer les droits à l’indépendance et à la liberté dans une rhétorique impliquant un office au nom de la sécurité des biens… Et dans ce travail imposé à l’être pour soi et le clan de l’entre-suit le principe de précaution n’y a aucune place… Le seul but est de faire sentir le vrai maître : la mort ; comme si eux-mêmes pouvaient enfreindre ses pouvoirs dans une usure programmée ; envers leurs congénères, frères, sœurs, parents et enfants…
Ils rejettent les réformes techniques affiliées à une réalité qui pourrait préserver le bien commun et renforcer l’intérêt général de peur que celles-ci ne se révèlent, aux yeux d’une démocratie citoyenne, n’avoir été, en réalité, que les premiers pas conduisant à leurs mises en œuvre, comme une volonté, de contre étiquettes ; mesurée en camouflets de leurs acquisitions trainées aux chaînes d’un passé doté à la survivance d’un profit népotique…
Le suffisant est celui en qui la pratique de certains détails que l’on honore du nom d’affaires se trouve jointe à une très grande médiocrité d’esprit.
La Bruyère
C’est un malheur, que les hommes ne puissent d’ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d’abaisser les autres. S’ils ont la finesse, ils décrient la force ; s’ils sont géomètres ou physiciens, ils écrivent contre la poésie et l’éloquence ; et les gens du monde qui ne pensent pas que ceux qui ont excellé dans quelque genre jugent mal d’un autre talent, se laissent prévenir par leurs décisions. Ainsi quand la métaphysique ou l’algèbre est à la mode, ce sont des métaphysiciens et des algébristes qui font la réputation des poètes et des musiciens; ou tout au contraire ; l’esprit dominant assujettit les autres à son tribunal, et la plupart du temps à ses erreurs.
Vauvenargues
Tout l’agrément de la vie est fondé sur un retour régulier des choses extérieures. L’alternance du jour et de la nuit, des saisons, des fleurs et des fruits, et toutes les autres choses qui viennent à notre rencontre périodiquement afin que nous puissions et devions en jouir, voilà les véritables ressorts de la vie terrestre. Plus nous sommes ouverts à ces jouissances, et plus nous nous sentons heureux.
Goethe, Poésie et Vérité
‘’ C’est seulement s’ils se battent jusqu’à la mort ou s’ils sont pris par une émotion physique violente et contagieuse que des êtres humains sortent de cette difformité confuse de leurs intérêts qui en fait ensemble une accumulation de déchets inertes.’’
Georges Bataille
‘’ Le délire de mentir et de croire s’attrape comme la gale. ‘’
« Que demande toute la foule moderne ?
Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et devant la merde !…
Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités… Du coup, on la gave, elle en crève…»
L.F Céline
‘’Quand on n’est pas un génie, il vaut mieux être un honnête dilettante qu’un artiste bouffi d’orgueil.’’
‘’Si tu t’avances jusqu’à l’autel de la vérité, tu trouveras beaucoup de monde agenouillé devant. Mais sur le chemin qui y mène tu auras toujours été seul.’’
Arthur Schnitzler
‘’ On peut considérer notre vie comme un épisode qui trouble inutilement la béatitude et le repos du néant’’
Hoelderlin
« Car en moi il y a toujours eu deux pitres, entre autres, celui qui ne demande qu’à rester où il se trouve, et celui qui s’imagine qu’il serait un peu moins mal plus loin. »
S Beckett
Le temps ne s’impose pas en ennemi intérieur, mais il est une composition particulière par l’énergie extérieure des choses de la vie…
La recherche du superflu donne une plaisante excitation, plus grande que l’acquisition du nécessaire. L’homme est une création du désir, non pas une création du stockage. Le bonheur, n’est pas un idéal de la raison, c’est un idéal de l’imagination, par la vision de la totalité des satisfactions possibles… Où le murmure entre les sciences et les arts ne saurait, en aucun cas, être une contrainte à l’étude des pensées d’autres temps, analyse et compréhension de divers savoirs, connaissances et cultures…
« Tout [ce qui peut être objet de notre connaissance] n’est que le sujet d’une représentation remarquable. »
La « science » économique est un discours dogmatique dont l’usage est d’être invoqué par les financiers pour opacifier les débats. Pourtant elle suppose que l’économie soit constituée d’une juxtaposition d’individus rationnels qui visent à maximiser leur utilité personnelle par des choix rationnels entre les ressources naturelles, matières rares et conceptualisation des objets envers les sujets économiquement viables.
Il semblerait, depuis l’avènement de l’industrialisation au XIXème siècle, suivi par la mise en place de la monnaie scripturale, au XXème que les POLITIQUES ECONOMIQUES deviennent de moins en moins rationnelles, tout du moins au niveau des meilleures formes de collectivisme, et tout au plus pour le formalisme économico-financier des génies de l’usure, mais dans les deux cas dans des paradoxes dignes des pires scénarios en ressources d’intelligence artificielle défiscalisée de celle ‘’HUMANISANTE’’…
L’économie politique, dont Adam Smith en fut un des plus célèbres représentants a précédé la science économique née au XIXème siècle. Elle considérait que les individus se distinguent en appartenances de classes différentes, qui jouent chacune leur rôle propre dans l’économie et dont les intérêts entrent, la plupart du temps, en conflit.
François Quesnay (1694 – 1774) soulignait dans son fameux TABLEAU ECONOMIQUE de la France (1758 : 31 ans avant la révolution française) les intérêts divergents des « classes LABORIEUSES » et des « classes OISIVES ».
Karl Marx, dont LE CAPITAL (1867) est sous-titré « CRITIQUE DE L’ECONOMIE POLITIQUE », affirme avec Friedrich Engels dans le Manifeste communiste (1848) : « l’histoire de toutes les sociétés jusqu’ici a été l’histoire de la lutte des classes. »
Il est évident que toute politique économique est en conséquence et en aucune manière NEUTRE et APOLITIQUE…
Et donc démontrer ‘’scientifiquement’’ : lorsque les coûts de transaction sont nuls, qu’il est toujours plus efficient de traiter le problème d’EXTERNALITES [négatives] en ayant recours à des ARRANGEMENTS PRIVES plutôt qu’à la loi ou aux règlements attachés au PRINCIPE DE PRECAUTION ne saurait être qu’une VASTE DUPERIE. Le problème de fonds se posant, de plus en plus depuis les facilités du commerce international et par conséquent la complexité des règlements, est celui posé en termes de DROITS CONCURENTIELS plutôt qu’en termes de RESPONSABILITE DELICTUELLE. Et dans ce cadre-là, voir également la mise en place des DROITS A POLLUER par différents Etats du monde, ainsi que ceux du »vieux continent ».
« Chez ces gens-là, monsieur, on ne cause pas : on compte »
- PAGE 19 -LETTRE A MES FILLES ET P’TITS ENFANTS
- 24 pages A5 – Format PDF – En lecture libre
L’OEIL ET LE FOYER
Quand j’aurais mis un terme au miroir et à la lampe, laissant entrouverte la porte aux entretiens balbutiants d’une petite voix en lustre de murmures enjôleurs, la plus fragile étoile qui vient de naître.
Avant d’entrer sur le chemin de la lassitude, de tourner les toutes dernières pages de mon histoire, à entamer mon épilogue avant que ne tombe le rideau, j’y mettrai un point final sur l’appui de ma fenêtre.
Je le laisserai au choix de l’ouvrir sur mes pensées, celles qui ne se travestissent en aucune manière aux abords opportuns, comme sorties d’un rêve en mots servant à rebâtir les foyers sereins sous l’œil ancien.
J’émettrai ce seul souhait qui ne saurait être du plus évident à ne jamais se mentir à soi-même, même d’une seule partie qui n’aurait de serviteur que celui de laisser une colère exciter la haine des ignorants.
Et d’une seule chose qu’il me fut possible de percevoir, outre l’inéluctable finalité, de la subtilité des attractions in-imaginées est celle de leur présence, ici-bas, dans la richesse des liens entre poésies, arts, sciences, sémiologie et discernement objectif.
Essaies de définir une illusion perpétuelle suivant le plan, penses une altérité formelle par le patrimoine, saisis ainsi une mémoire fragile ; déplaçant la métamorphose, transcendes une pratique transgressive fragmentant le corps, exprimes un allant incessant en défi de tromperies comme des lieux de désolation.
Transgresses une mise en jeu étrange détruisant le médium, dilates alors une limite architecturale réveillant l’anamorphose, traces ainsi une typologie mettant en cause le paralogisme, imagines alors une iconographie singulière œuvrant le néologisme, revisites un témoignage inhabituel stimulant une fiction.
Evoques une mise en scène imaginaire ; concomitante à la prévision, vis alors une action théorique concernant l’ouvrage, inventes une satiété volatile mobilisant la figure, exprimes ainsi une exploitation éphémère ébauchant le désir, dessines une hybridation radicale exploitant le format de ton expression.
Transformes une sélection unitaire cherchant le vide, fragmentes une forme lapidaire défiant le sens, affirmes alors une dimension instable supposant le parcours, révèles une vicissitude circulaire libérant le principe, épuises une préoccupation incarnant le cadrage et réalises une surimpression évanescente.
Et si tu es dure sans être en rage, si tu arrives à acquérir la faculté de discernement sans être sceptique, que tu saches obtenir la prudence sans être moraliste, que tu puisses devenir sage sans faire preuves outrancières de suffisance, si tu sais observer, analyser, méditer, connaître et faire saine curiosité contre l’ennui, alors tu ne seras ni esclave des autres, ni de tes propres tribulations, comme des vils jugements.
Même si tu peux douter et croire que ta position n’est pas la meilleure, fais, comme l’enfant qui apprend à marcher, tombe et se relève, et ne se décourage pas, jusqu’à ce que tu puisses envisager les accords du discours entre les sciences et les arts, et tu percevras que le temps de la vie est une composition de toutes ces justes causes, bonnes raisons et belles devises autorisant parfois à la rendre tout simplement belle, tant à l’intérieur que vers l’extérieur proche.
Personne ne se connaît, dans la mesure où chacun n’est que soi-même et non pas en même temps un autre.
Friedrich Schlegel
La mesure de la bienséance se trouve dans la réalité. Dans le caractère de chaque homme réside quelque chose qui ne se laisse pas rompre – l’ossature du caractère; et vouloir le changer, c’est toujours comme apprendre à un mouton à faire le chien de chasse.
Lichtenberg
C’est la profonde ignorance qui inspire le ton dogmatique.
La Bruyère
S’intéresser au monde dans lequel nous vivons, n’est-il pas un prérequis pour que nous puissions y trouver la société idéale dans laquelle nous souhaiterions vivre ?
Participer à sa mise en place n’est-il pas le meilleur moyen d’y parvenir ?
L’expression libre et la même importance que revêt chaque citoyen de par son droit de vote, ne constituent-elles pas de belles opportunités pour construire une société dans laquelle il fait bon vivre ?
‘’Notons que penser à l’ordre idéal comme écart entre l’économie et la monnaie revient à dire que la monnaie est une imperfection dans une démarche uniquement économique dématérialisée de sa fonction sociale où l’attrait mobilisateur envers le refus social ne saurait être autre que celui d’avoir les moyens individualistes nécessaires à exister hors de ce même système social-économique délétère et fractal envers la légitimité de la communauté de bien(s)… Avec ou sans ‘’s’’ !
C’est pourtant facile de voir les choses sous cet angle !
De les ‘’percevoir’’ ?… Indubitablement. Mais plus difficile dans et par l’application de statuts plus avenants, ou tout du moins plus équilibrés et teintés à la pluridisciplinarité de meilleures thésaurisations, envers l’objet-sujet économico-financier, car ce salopard d’égo revient à chaque fois à la charge, et il n’entend pas la petite voix lui murmurant : ‘’Arrêtes tes conneries, tu sers à rien, et maintenant tu te calmes !’’…
L’obligation cesse d’être une contrainte quand les valeurs illustrées par les mœurs prennent le visage de quelqu’un, et sont portées par l’élan de nos désirs ou de nos convictions…
Alors la contrainte devient appel.
Ce qui bouge, par trop, sans réelle sincérité ; aujourd’hui, me gêne.
Ce silence, qu’il ne ressent pas comme de l’indifférence au fond de lui, est peut-être leur degré de liberté, à ces personnes désenchantées…
Comme le disait Descartes: ‘’L’indifférence est le plus bas degré de la liberté’’. Et s’il n’est que partiellement d’accord avec lui, à la seule différence, de penser que la liberté est une notion définie par chaque conscience, et par conséquent, elle peut être représentée par autre quelque chose, en temps qu’autre degré d’indépendance envisagé par cette conscience individuelle et proche du libre arbitre sensibilisé par une autre forme d’attachement envers l’expression d’une autre liberté, sensiblement partagée.
Et du venir Ô devenir
… EST arrivé.
Quand ? Pourquoi ? Et. Si, Ou. Mais. Où ? Pour qui ? Comment ? Par quoi ? Pour quoi ?
Mais…
Avec quoi ? Avec qui ? Combien ? Un ? Une ? Sans ? Cent ? Mille ? Millions ? Milliards ? … Ou ;
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 ; 10²… Cent ? Mille ? Cent mille ? Cent millions ? 10 milliard ?………ou un, une… XY … ?
Et…
Si ‘’un’’ et ‘’une’’ EST, où est deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf et dix, et
Dix puissances 2 à 10ⁿ et plus… ?
ET maintenant ?
Un deux ; trois et quatre, cinq et six… & ;… (._.))) … ?
« Ce monde est un grand banquet où la nature convie tous les êtres vivants, à condition que les convives se mangent les uns les autres.»
Joyce
‘’Il y a ce que nul n’a vu ni connu sauf celui qui cherche dans le tourment des mots à traduire le secret que sa mémoire lui refuse.’’
Des Forêts
‘’Le philosophe qui écrirait en poète viserait sa propre destruction. Et même la visant-il ne peut l’atteindre. La poésie est question pour la philosophie qui prétend lui donner une réponse, et ainsi la comprendre. La philosophie qui met tout en question, achoppe à la poésie qui est la question qui lui échappe.’’
Maurice Blanchot
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.
Il ne convient pas que chaque contemporain se contente d’attendre et de critiquer.
Il doit servir la cause aussi bien qu’il le peut »
Albert Einstein
Vouloir à tout prix n’est pas savoir à n’importe quel prix. & réciproquement.
N’avouerez-vous, jamais, qu’il ne saurait exister écosystèmes équilibrés sans reconnaissance de ce qui sépara la lumière des fiers(es) rebelles de la servitude des mornes aptitudes… ???
Quelle figurine virtuelle allez-vous, encore, fournir aux goûts incertains, exhalaisons sans saveurs… ???
Il faut pouvoir distinguer l’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité.
Vouloir associer valeur morale au seul existentialisme politicien est une gageure affichée à un déterminisme, d’une technocrature liberticide bornée.
En temps de paix la meute est masse – En temps de guerre la masse est meure –
DE LA REALITE PHYSIQUE A LA DECONNEXION VIRTUELLE & RECIPROQUEMENT
LE BAN
Les grands impurs furent chassés de la ville ; quelques-uns étaient soupçonnés parce qu’ils n’aimaient point ouvrir la bouche ; il en était même qui n’avait jamais pensé qu’il leur fut nécessaire de dire mot et dont on ignorait la voix ; d’autres ne sortaient jamais de chez eux les jours de réjouissance publique : ils étaient objets de scandale ; un plus petit nombre estimait décent de publier des ouvrages que nul n’ouvrait ; ils ne s’en affectaient pas, c’était dans l’ordre, leur attitude soulevait une réprobation universelle ; tel fut le sort des grands impurs ; ils partirent avec indifférence ; l’un d’eux parut s’amuser du cours des choses ; il était jeune, un peu naïf encore : l’indifférence n’était cependant pas loin.
- Le langage est-il un jeu d’imitation… ; lié à singularité politico-philosophique ?
- La ‘’machine’’ est-elle soumise à jeu d’imitation ?
- La pensée multidisciplinaire peut-elle faire évoluer positivement ou négativement les modalités socio culturelles dans un ensemble (E) … ; composé des machines humaines… ???
L’étiquette HUMANISME évoque – sous un aspect faussement anodin – la bataille permanente pour l’être humain qui s’accomplit sous la forme d’une lutte entre les tendances qui bestialisent et celle qui apprivoisent.
De la forme syllogistique, sémiotique et didactique rattachée au nombre le plus grand d’une sociologie respectueuse de la préservation du bien commun issu du monde naturel, tout en y intégrant une épistémologie pluridisciplinaire servant l’évolution civilisationnelle du et des vivants naitra le style MATIERIEL émancipateur de l’être-humain, en finitude d’un stylet de constatations uniquement MATERIELLES…
C’est un malheur, que les hommes ne puissent d’ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d’abaisser les autres. S’ils ont la finesse, ils décrient la force ; s’ils sont géomètres ou physiciens, ils écrivent contre la poésie et l’éloquence ; et les gens du monde qui ne pensent pas que ceux qui ont excellé dans quelque genre jugent mal d’un autre talent, se laissent prévenir par leurs décisions. Ainsi quand la métaphysique ou l’algèbre est à la mode, ce sont des métaphysiciens et des algébristes qui font la réputation des poètes et des musiciens; ou tout au contraire ; l’esprit dominant assujettit les autres à son tribunal, et la plupart du temps à ses erreurs.
