D’heurts en demeures ; à tous maux – les 52 premières pages

« La dignité, étant supérieure à tout prix, échappe par définition au calcul économique. À ce premier inconvénient, elle en ajoute un second : en tant qu’impératif catégorique, elle constitue un devoir, et pas seulement un droit individuel. »  

Préface

Souvent le peuple désire sa ruine, trompé par la fausse apparence ; et rien n’est plus facile que de l’entraîner par de vastes espérances et des promesses éblouissantes. Nicolas Machiavel

Supplément hors manuscrit :

Anomie des ultimes prosélytes

Vils rites d’un crime de l’intime

Gymnastique d’esprits en déprime.

anomie (nom féminin ) · anomies (nom féminin pluriel)

morale – État de désagrégation d’une société dû à la disparition des valeurs de cette société.

État d’incapacité à nommer les objets.

Zoologie – Mollusque très voisin de l’huître.

Menace pour la société

Le terme d’anomie est notamment utilisé pour caractériser des collectivités lorsqu’elles souffriraient du chaos dû à l’absence de règles de bonne conduite communément admises.

Conséquence d’une politique antisociale

Une anomie pourrait être suscitée par une propagande promouvant l’isolement ou même la prédation plutôt que la coopération. Ce serait la manifestation d’une politique antisociale.

« Si l’anomie est un mal, c’est avant tout parce que la société en souffre, ne pouvant se passer, pour vivre, de cohésion et de régularité. Une réglementation morale ou juridique exprime donc essentiellement des besoins sociaux que la société seule peut connaître »  Émile Durkheim, De la division du travail social

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Et toute lecture est un traitement consistant en cet axiome, valable pour tous sujets-objets : « Avec l’observation de l’ouvrage, il faut, en lecture, y revenir, de temps en temps »… Encore faut-il réussir à ne pas passer outre les calomniateurs convaincus et ne pas recourir à leurs maximes sans analyses des paralogismes particuliers et syllogismes divers, afin que la flétrissure généralisée ne soit plus une fragrance à en adopter le verbiage, sans attention ni étude envers la divagation ahurissante de la diversité.

Ne serait-ce pas en cette thématique, son reniement choisi ou une adhésion intrinsèque envers reliques en formulation de différence, physico-ontologique, sans preuve véritable… autre que celle édictée par un conservatisme inique, en postulats de paradoxes, tout aussi incertains ? En l’occurrence si un ou une différent(e) en voudrait établir quelque autre attachement, hors robe, chaire, pair, pompes et intérêts empruntés à doctes en prescription d’adhérence supposée, il et/ou elle, en seraient-ils immédiatement taxés de simples d’esprit ou hérétiques ?

Que pouvons-nous répondre, par quelques rhétoriques sensées, à tous ces calomniateurs et calomniatrices, infectés(es) par les « choses » sans preuve formellement établie, accusant autres de leurs congénères, sexués, sans logique didactique évidente, au rapport d’une sociologie humainement acceptable ? Qu’ils en bâtissent leurs trésors par une forme clandestine approvisionnée à leur état d’insincérité ?

Que doit-on étudier, de même, à tous ces discours vagues de cette sorte, qui se trouvent dans leurs livres des restitutions réduisant les créanciers humanistes en une usure à ruissellement de lentigos proches de la porte, usée, entrouverte aux germes des imprécations sans foi, ni lois ? Ou à pratiquer un suivi circonstanciel, plus à même d’emprunter les ressemblances destructrices d’une colonie munie de pics d’incertitude, au détriment d’actions en construction d’une philosophie-politique et sociologique moins absconse ? En attribution du prix des accords privilégiés proches du discours entre les sciences, les arts et la poésie ?

Vivrions-nous, individuellement, mille ans que cela nous délivrerait de cette attitude destructive attisée par l’édiction pleine et sans remords autorisant sans analyse particulière de se dire : « Après moi le déluge »…

Si nous percevons que nous sommes dans une phase de perturbations cinglantes concomitante à nos activités débridées adoubées par un consumérisme endiablé envers notre propre évolution civilisationnelle… ; que les sciences modernes indiquent une dégradation des écosystèmes, biosystèmes et milieux du vivant, alors l’intelligence de conservation devrait nous inciter à nous retrousser les manches afin de relever le défi du XXIe siècle, car le temps presse pour la préservation des espèces au nom de la survie de la nôtre sur cette extraordinaire planisphère la supportant.

L’homme unipersonnel mourra, comme il meurt de tout temps. Il est en même intendance pour toutes les choses organiques vivantes, à l’instar d’une planète, sa vie est un compromis entre sa propre existence touchable et les évènements extérieurs marquant ses dimensions corporelles et psychologiques, dans un continuum espace-temps sensiblement touchant.

« L’humaniste vit en paix avec tous les hommes sans agir exactement comme eux. L’homme égocentrique agit exactement comme eux sans s’accorder avec eux. Le premier est aisé à servir et difficile à satisfaire ; le second exige d’eux qu’ils le servent, mais il est satisfait à bon compte. » Hamann à son frère, en 1760

Les climato-septiques, après avoir vociféré, pendant des années, contre les études scientifiques, maintenant, se taisent. Mais ce n’est pas ce silence de leur part qui induit une pratique plus vertueuse envers la préservation des bio et écosystèmes valorisant ! Ils sont présents tant en milieux citadins et banlieusards qu’en territoires ruraux.

Ce n’est pas celles et ceux qui ne peuvent pas accéder à une automobile moins polluante comme à logement moins dépensier en énergie, pour des raisons de manque de solutions pécuniaires ! C’est ces individus égotistes, irrationnels, assis sur leur veau-d’ or, voire atteints de nihilisme et d’inaptitudes progressistes, qui ont les moyens financiers de changer leurs comportements en phase avec les normes les plus récentes pour les véhicules comme envers les nouvelles règles concernant les normes sanitaires et énergétiques des bâtiments. Ne dit-on pas que trop d’épargne tue la croissance ? Ces gens-là ne croient pas à la bienséance de ces dispositions et ne font pas l’utile, le nécessaire et l’essentiel tant de leurs actions que par leurs réactions, dénuées de toutes réflexions et connaissances en matière de sciences et technologies, comme envers les écosystèmes. Ils sont dans un déni de réalité ! Ceux sont les mêmes groupes claniques qui refusent les ZAN et les ZFE ainsi qu’autres définitions attachées au respect et à la dignité de la personne humaine comme envers un humanisme acceptable… Pour toutes et tous.

En 2023 la France disposait de 3,1 millions de logements vacants.

Avez-vous cru moribondes les résiliences des justes et habiles convenances. Celles cachées sous les braises des horizons aux saveurs fauves ; où la langue n’était pas que scénographie cathodique, en marque déposée, mais subtile curiosité en ouverture de champs des possibles. Nous avons perçu vos quêtes tracées aux lignes d’un bandit manchot, Celles édictées par des prophètes de pacotilles, sans lien ni bien, Versets de démiurges insensés ; cerclés à carcans intellectuels, sans avenir. Tables inquisitrices, comme des étals de souvenirs torturés ; brisures d’un monde fourni aux fétichistes ; par trop, cerclasses.

Vous étiez sûrs que le temps nous aurait brisés(es), les mémoires discernâtes ?

[…]-[…]

« Être obsédé par les règles sans le sens revient à étudier la grammaire en espérant comprendre la poésie. Les limites sans les lumières, d’autres temps, contrées, cultures et savoirs, jamais n’indiqueront le juste chemin… Il y a aussi, ancrée à leur puissance, cette non-limite, cette espèce de vastes possibles qu’ils, elles baladent avec nonchalance et élégance depuis des ans en tout plein de gens. La vigueur des vers et l’absence de limites textuelles, ces deux expressions que j’ai toujours versées aux sources naissantes des ruisseaux, puis jetées à la couleur transparente des torrents tumultueux. Au fond, l’on aime chez les autres ce que l’on a, parfois pendant des années, bâillonné en soi, mais qu’instinctivement, l’on reconnaît. »

Ne pas croire que la vie est une opportune attendant chatoyant potron-minet serait faire insignifiance à son extraordinaire présence biophysique et une indifférence à sa réminiscence psychologique permanente. Cela rejoint le syllogisme consistant à croire que la différence est  trop souvent jugée par une sociologie philosophique exsangue d’épistémologie suffisante dénuée de sens envers les esprits libres. Ce petit exemple donne une idée de la difficulté à changer la vision ontologique conformiste ou réactionnaire, consistant à refuser la réalité qui se cache derrière le mur de l’indifférence. Y penser librement ne peut s’établir sans conditions élémentaires à disposer d’un refuge contre les voracités extérieures, nourriture terrestre essentielle à ‘’corps’’ et accessibilité à pluridisciplinarité culturelle intelligible du discours entre les sciences et les arts, autorisant émancipation de ces mêmes esprits libres bienveillants, et peut-être autres attachés à soulagement d’un conformisme pesant délibérément sur une justice et une égalité de cloisonnements catégoriels par trop paradoxale et démagogique.

Ce que je fis, tout au long des années suivantes à mon insertion dans le milieu social-économique de la grande cité, à partir du troisième trimestre 1975, n’était en fin de compte provisoire qu’activités filmées aux parfums insipides et goûts aseptisés, hors extraordinaires histoires personnelles que la vie m’avait apportées, et pour certaines attachantes. Mes différentes professionnalisations avaient utilitarisme à m’inscrire dans l’évidence de pouvoir subvenir à mes besoins nécessaires et ceux de ma famille. Après quelques folies douces et merveilleuses histoires, dans cette ville à cheval sur deux fleuves, notamment en la seconde partie de la décennie fermant le XXème siècle et celle ouvrant le XXIème, ce début d’année 2013 était en train sans que je ne le perçoive de donner une nouvelle inclination au cours de mon histoire.

Le temps devenait de plus en plus respectueux des limitations de vitesse du mien.

Ce petit village, de la Loire, situé à 800 mètres d’altitude sera la tour de contrôle de ce chapitre affiché à mon existence en ce lieu, et, sans que je ne le sache encore, un extraordinaire poste d’observation de mon ancien idéal et peut-être une tour de vigie pour le futur. Ce mois de juillet 2013, mon destin m’avait éloigné de certains ’’mauvais esprits’’, présents en cette métropole à cheval sur deux fleuves. Et c’était mieux ainsi, car j’avais commencé à émettre  depuis quelques mois, envers certaines personnes d’attitudes et aptitudes discutables, des noms d’animaux, d’oiseaux, et insectes accompagnés d’actes teintés de violence, trop inutile à soigner le mal être, l’individualisme de basses besognes, l’anthropocentrisme déficient, l’égocentrique obscène, la cupidité, la jalousie, la perversité ou l’imbécilité… Et ces agissements n’étaient pas conformes à l’image de fraternité, que je m’étais faîte depuis longtemps. Je n’avais pour l’instant, qu’à me régler sur mes propres pensées et celles posées sur les feuilles de quelques livres laissés, plusieurs années, par autres contraintes et priorités, sur la table de chevet. Cet exercice, que j’aimais tout particulièrement m’autorisait en cette phénoménologie lexicographique et linguistique ; accompagnée par quelques esprits brillants rencontrés au gré de mes divagations sur les réseaux virtuels, à remplir les cases vides de mes évanescences inabouties, et peut-être concevoir autres sensibilités épistémologiques, artistiques et littéraires…  

Puis, cette extraordinaire maîtresse, qu’est la vie, me proposa, en 2022, autre chemin…

Vînt le temps, par la route, vers les hauteurs de ce village du centre de la France : « c’était le début du mois de mai. » Je n’avais pas oublié ces neuf années passées, de même que le temps vécu dans la grande citée lyonnaise à cheval sur deux fleuves. J’ai toujours aimé recevoir de bonnes nouvelles, telles des étoiles au milieu des nuits trop obscures. Oh, j’en eus quelques-unes, fameuses. Cette nouvelle porte que me présentait cette fabuleuse maîtresse, la vie, était de bons augures. A tenter, auparavant, maintes folies douces, à me diriger vers des zones parsemées de gardiennes muettes ainsi que saugrenus malandrins, la petite ville tout en rondeurs étagées me rappelait quelques vas-et-viens oscillant aux lumières vagabondes de la cité entre canuts, fils de soyeux et loges de basses coures dont j’avais fait le tour des propriétés du jour et de la nuit. J’avais entamé, lors de cet automne 2013, une révision des méandres affichés à mes affections citadines, au rapport de celles, toutes aussi paradoxales, de la ruralité. Une dernière fois, je fis le tour de l’ancienne demeure et environs, proches. Ces lieux où j’avais effectué ma sollicitude envers la lecture et l’écriture, me paraissaient, maintenant, désuets et inutiles à la commutation avec la suite… de ma résonance. J’avais acquis, au mois de novembre 2021, après six mois de retard, ma retraite. Publié mon second manuscrit ce même mois, acheté une moto au mois de mars 2022 et avec l’aide de ma fille cadette et son compagnon avoir eu accès à cette nouvelle demeure. J’étais, donc, de propensions à penser, en ce statut, avoir trouvé ma zone de tranquillité, tout en étant sûr d’avoir fait le bon choix en la rupture envers ces fausses amicalités de néfastes persifleurs…  

Il y eut, sans doute, nombre d’oiseaux de mauvaises intendances qui vêtaient nos vents d’octobre. Leurs ailes ne protégeaient le moindre de nos sourires inquiets. Mais, en cette période printanière, sous la lampe de celles et ceux qui élevaient les poèmes aux frissons des joyeux essaims fauves, ils ne paradaient plus. Fuyaient-ils le vent de la nuit sombre dans la nostalgie des frontières en vils adages comme les voix des places de mémoire à la bouche habile… ? Ou était-ce le fait d’apercevoir leurs mauvaises exécutions passées actionnées par des paroles versées à la division communautaire plus qu’à l’addition des savoirs faire et du savoir-être, dans le monde naturel des vivants…

Hier pourtant, la droite traditionnelle avait surmonté ses divergences avec la gauche et les libéraux pour s’entendre sur un Pacte vert cohérent avec l’urgence environnementale. Aujourd’hui en France, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas ou en Suède, les gouvernements entrent dans le dur de la transition et la situation économique se complique. Des néo-partis de droite en profitent pour ralentir voire suspendre cette dynamique de progrès écologique…

Aurions-nous toujours à la bouche ce mot [rien] que si nous n’en avions la « perception » de la négation de telle ou telle chose de sensible à ce que nous n’en désirions vivement atteindre relativement d’un sujet-objet tant organique, que minéral ou végétal au rapport d’un référentiel tel un contenu dans un contenant – des fleurs dans un vase, des meubles dans un appartement, de la matière dans un véhicule ; & etcetera… – comme un corps sur une surface, une nature morte sur une toile ou des vers sur une feuille, où il n’en puisse, en aucune occasion, s’extirper d’un point de vue moins réel de la nécessité non moins essentielle au mouvement et à l’action en desseins d’une activité non moins utile à parfaire l’imparfait dans la relativité d’un présent en recherche de liens dite proverbialement et par anamorphose que c’est uniquement l’antithèse du présent qui est à l’égard d’un désir de possession que l’on ne peut émettre, dire et écrire « qu’être attentif à l’inaccessible tout n’est pas rien » telle celle d’une existence d’argent dans sa bourse ne saurait être totalement, intrinsèquement et extrinsèquement, sécure ni même certaine de l’art du bien comme des biens à l’égard du monde sensible autant du temps de ses dimensions touchables qu’en celles des attractions touchantes.

[…]-[…]

Quant à l’objet des sciences sociales, on ne fait qu’accumuler des connaissances sans précédent sur la diversité des langues et des sociétés humaines, avec un effort sans précédent lui aussi, en tant qu’inventaire et conservation du patrimoine culturel à l’échelon mondial, alors que son véritable degré appelle à présent une réflexion théorique afin de penser la diversité de ce patrimoine, dans le temps comme dans l’espace. Nous sommes confrontés au défi de mettre en valeur la diversité culturelle d’aujourd’hui, pour éviter qu’elle ne se réduise à la portion congrue de sa propre incompréhension aseptisée ; voire irrationnelle ou psychotique. Cela n’exige pas d’opposer un relativisme frileux à un universalisme dogmatique ; mais loin des réductions biologiques, anthropologiques, ethnologiques ou sociologiques qui ont tenté depuis l’avènement de l’ère industrielle, après la Renaissance et le temps des Lumières, d’en déterminer uniquement les lois et règles sur les états successifs des fonctionnements des biosystèmes et écosystèmes, en faisant trop souvent abstraction ou déni des liens communautaires et culturels des échangistes en, et entre ces différents systèmes à réseaux « vivants »…

Cela conduit à affirmer l’autonomie concise et la spécificité sociologique de la sphère culturelle, et ainsi à poursuivre dans la direction tracée par l’entreprise philosophique des formes symboliques, permettant d’en définir les potentiels contours d’une sémiologie des cultures, fédérant en premier lieu les échanges par la linguistique, les mathématiques, la philosophie, l’histoire, l’anthropologie, la métaphysique (sachant que méta signifie : plus, après, entre, plus loinEt pas autres choses spéculatives non prouvables par les connaissances épistémologiques) et l’étude de tous ces langages en tant que sigles, symboles, axiomes, lemmes, mots, phrases et expressions multiformes, qu’ils, elles soient émis(es), sous formes sonores ou écrites… Toutefois la dynamique du soupçon peut dégénérer facilement en un processus cumulatif et auto-validant de destruction que l’unanimité a établi sur l’objet à fonction spéculaire. À tout moment du processus, chaque individu peut s’emparer du caractère conventionnel confirmé auparavant pour en contester les jugements. La légitimité, en tant qu’elle mobilise nécessairement une certaine incompréhension du propre processus qui l’engendre, oppose aux individus une certaine opacité. Cette opacité est grâce à quoi la société se constitue comme totalité partiellement déconnectée des volontés individuelles. Aussi est-elle contemporaine d’un mode de relation aux formes sociales irréductibles aux calculs : elle repose sur une certaine suspension du regard critique entre passions et raisons. Il semble que c’est précisément dans ce qu’on appelle la liquidité ou flux qu’apparaît ce qui échappe aux calculs individuels, comme la condition même de possibilité de ces calculs et ajustements propres aux comportements induits par fonctions mobilisatrices dans, pour et avec les écosystèmes, biosystèmes et tous systèmes sociétaux ; économiques, politiques et culturels…

On peut souligner la dimension cognitive de ce processus :

‘’ Dimension qui ne peut être en aucun cas désolidarisée de tous les objets symboliques, matérialisés par leurs essentialités, utilités, nécessités, disponibilités ou tous autres sensibilités en tant que sujet porté à son propre pouvoir, sur soi ou autres par l’effet de cette symbolique affective, devise sécuritaire, attachement séculaire, immanence séculière, liberté attractive, causes plaisantes, passion communautaire raisonnable, raisonnée ou individuellement déraisonnable… ’’Aucune bonne et juste réponse ne saurait être approchée sans l’interrogation sur l’existence de la conscience définie par les actions du réel sur les pensées cognitives ; et réciproquement. Et pour réussir à définir l’espace-temps nécessaire à l’évolution sociologique civilisationnelle, il serait tout à fait inopportun de considérer le « temps » de l’acquisition matérielle, comme l’unique valeur intrinsèque liée au seul fait « monétaire », mais plus utile à l’intégrer comme un produit des énergies du monde naturel vivant, par la matérialisation de la sémiotique propre aux meilleures actions de l’homme sur ce même monde naturel appelé Terre, Earth, Terra et… etcétéra… et dans la mythologie grecque, Gaïa.

Page 52

Prologue

Si long, si court « Le temps est la mesure de toutes choses »…

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Mots clés :

  • Contextualité
  • Dystopie

Ainsi, la dystopie s’oppose à l’utopie, terme forgé par l’écrivain anglais Thomas More à partir du grec οὐ-τοπος « en aucun lieu ». L’« Utopia » constitue en effet une sorte de jeu de mots : la prononciation anglaise du XIXe siècle ne distinguait pas la prononciation des préfixes εὖ- (« heureux ») et οὐ – (« négation », « inexistence ») : l’utopie est étymologiquement un lieu heureux et inexistant.

D’un point de vue étymologique, dystopie signifie donc « mauvais lieu », « lieu néfaste », un lieu en tout cas connoté négativement ; la fin du XIXème siècle a vu naître la dystopie (ou contre-utopie), davantage proche de la science-fiction, et dont l’exemple le plus connu est 1984 du britannique George Orwell (1949).

Histoire

La première utilisation du terme dystopia est attribuée à John Stuart Mill, dans un discours de 1868 au parlement britannique.

Il faut rendre au présent ce dont le passé s’est dispensé. Malheureusement, nous refusons, souvent, notre propre reflet dans le miroir des condescendances. Happé par ce phénomène doctrinaire de classes où la plus néfaste mention est de croire que l’argent est tout. Et quoi que vous fassiez, quoi que, déjà, vous ayez, quoi que vous y mettiez dans la raison, dans le prétexte, dans le vêtement, dans le ton, dans le style, dans l’esprit et dans le cœur, il n’y eut et n’y aurait aucune libéralité autorisant à vaincre tout l’habitus d’une appartenance fondée sur la fausseté,  le mensonge, la tricherie et la félonie envers la raison humainement acceptable. Et quoi que vous engendrez et exercerez pour contrer ce phénomène de pouvoir doctrinaire mettant en action ses moyens de pression et d’influence –  du sectarisme – envers l’esprit de corps, il sera, toujours, dévoyé par la lâcheté, le déni et la censure de l’homme immobile, ouvrant l’œil à moitié sous les masques de la trahison.

Le débat d’idées ne demanderait-il pas à changer de sens et de forme ? 

  • Tropismes

de « marcher », de devenir ce qu’il voulait faire d’eux, « de poétiques souvenirs d’enfance ». Ils étaient bien matés, les objets, bien dressés. Ils avaient le visage effacé, anonyme, des serviteurs stylés ; ils connaissaient leur rôle et refusaient de lui répondre, de crainte, sans doute, de se voir donner congé.

En somme, ceux même de ses amis, de ses parents, qui étaient férus de psychiatrie ne pouvaient rien lui reprocher, sinon, peut-être, devant ce manque chez lui d’inoffensives et délassantes lubies, devant son conformisme par trop obéissant, une légère tendance à l’asthénie. Mais ils toléraient cela ; c’était, tout bien considéré, moins dangereux, moins indécent.

Tropismes, Nathalie Sarraute

La retraite… et après ?

Plus rien ?

Plus d’intéressement… ?

https://lamarante-des-artisans-francais.com/2024/01/25/et-apres-la-retraite/
  • Temporalités
  • Évidences

Évidences – Aucun prérequis n’est nécessaire si ce n’est la curiosité et le désir d’aller au-delà des évidences…

Il serait tout-à-fait louable à tout être-humain, comme dans toutes communautés, d’y trouver quelque honorabilité permettant de penser que l’exercice de certains passe-droits ne peut être l’apanage d’aucun individu ou coterie ; et cela peu importe la classe sociale-économique, culturelle et financière de chacun et chacune.

‘’Le bonheur est la plus grande des conquêtes que l’on puisse faire devant un destin qui nous est imposé’’.

Grisâtres vade-mecum

Tant bien même pouvoir te consulter

Dans toutes ces matinées sans couleur

Aux cauchemars des motifs oubliés

Nous apparurent les chemins d’ardeur.

À l’humble apparente sincérité                                 

Par vos murmures, ce chant d’eau claire,

Évidence même, recherche épuisée,

J’aime à penser aux lieux à parfaire.

Qu’il y faillisse pire têtes de mœurs

J’emploie, ici, les mots sans visages,

Prescripteurs à nier les lignes d’heurts,

Serait-ce, là, figurines sans bastingages ?

Vous susurriez,

L’homme qui ne modifie jamais ses opinions est comme une eau stagnante ; il nourrit les reptiles de l’esprit.
  • Communication

[…]-[…]

Pages 15 à 24

Lorsque je réfléchis à l’amitié, une question me paraît importante : doit – elle son origine à la faiblesse ou au besoin, et si les hommes n’y ont cherché qu’un commerce réciproque de services afin de trouver en autrui ce qu’ils ne pourraient avoir eux-mêmes, et de payer à leur tour ces services par des bienfaits semblables… ? Ainsi demander ce que dit le poète envers un vieillard soigneux de l’avenir.

La somme de nos maux croit avec les années ; cette raison suffit, c’est assez pour gémir ; c’est même trop, vieillesse je dois te haïr. Mais on peut dire aussi que la somme de nos plaisirs croit avec nos années ; et quant aux maux et aux souffrances, la jeunesse n’en a-t-elle point sa part ?

Le pire, à mon avis, des maux de la vieillesse, c’est de s’apercevoir que l’on déplaît sans cesse.

Cicéron – Œuvres philosophiques majeures

L’homme est-il une bête avide, fourbe, possessive et destructrice ?

Préface

Souvent le peuple désire sa ruine, trompé par la fausse apparence ; et rien n’est plus facile que de l’entraîner par de vastes espérances et des promesses éblouissantes. Nicolas Machiavel

Pourtant jadis, l’Olympe et le mont Parnasse avaient frères et bons amis(es)…

À contre-courant de la mondanité libertine,

Dans le silence de Port-Royal, au pinacle de l’austère,

Des solitaires aux ordres de l’abbesse Angélique, Pascal,

Par les lettres de Louis de Montalte, provincial de ses amis,

Pestèrent reliquats symboliques, aux grâces divines entre jésuites et jansénistes,

Adossées à disputations des soixante et onze docteurs de la Sorbonne.

L’échange fut grandiose, à examiner ce qu’il y avait de faux ou de réel,

Épanchement exercé par la véritable conscience des uns et des autres

Dans ce qu’il y avait de bon en dieu, ou de mauvais chez les hommes ;

Ne surent rien, avec certitude définir, même pas leur portée,

Vide de l’esprit flirtant aux accords enchanteurs entre charnel et extase.

Au présent des commissures entre attachement et liberté,

Les coercitions des anciens, à l’attention des connexions nouvelles, Les néo-jeunes ne purent s’affranchir des nouvelles vacuités cessibles,

Émancipées aux évasions virtuelles,

Où flottent encore quelques vagues à l’âme…

[…]-[…]

Entre liches et billevesées je crains fort que les éminences politiques, médiatiques et financières soient encore vocaliques d’alternance en prieuré de tartufferies politiciennes, dans de délictueux et piètres errements. Sous les masques d’une justice sociale-économique, une république en cache de ses intérêts financiers au détriment des lois sociales-économiques envers son peuple est-elle encore un État de justice démocratique ? Ou déjà une composite affectée par les errements d’une technocratie dépourvue de sciences humaines ? Ou alors est-ce les opportunismes de carrière qui font les gredins et le népotisme ?

LES VILS ET VEULES GREDINS

Rats des villes et rats des champs auriez-vous vu équité ?

J’en serais fort aise à connaître tenants et modalités,

Vous faîtes sourdes oreilles à mes alestis de périodicité,

J’ai doutes quant au véritable respect de ma quotité.

Il me fut, tard, advenues les lois de vos mascarades

Il me semble voir le clapotis de leurs ramassis

A vous veules gredins, satisfaits de viles parades

Comme de celles arc-boutées à l’assise des droits salis.

Il y fallut ce gargarisme pour jouir de  notoriétés,

Image affichée aux sordides pôles léchés par vilains,

Telle Régence d’un Veau Qui-est ; bras croisés, installé,

Régionalisme ceint à l’allégorie de rances Républicains.

Huit années passées comme de rien auprès des chiens galeux,

Sobriété pour celles et ceux aux promiscuités des taudis,

Rappel aux droits n’ébranle le shérif des monts piteux,

Avidité pour celui qui a déjà plus qu’articles de parvis.

Il se peut qu’au-delà des quarante malencontreuses traitées,

J’y réussisse, encore, à vaquer aux fils des maux arrangés,

Et à libérer titres au camouflet des pires parités,

Tant des acteurs que des objets territoriaux assignés.

Les climato-septiques, après avoir vociféré, pendant des années, contre les études scientifiques, maintenant, se taisent. Mais ce n’est pas ce silence de leur part qui induit une pratique plus vertueuse envers la préservation des bio et écosystèmes valorisant ! Ils sont présents tant en milieux citadins et banlieusards qu’en territoires ruraux.

Fin 2016, j’eus accès à un contrat emploi aidé auprès des services techniques d’un bourg de la Loire. Outre le fait de disposer, pendant six mois, d’un revenu honorable, cela me permit de percevoir ces ‘’bandes d’ânes’’, assis, pour certains, sur leur veau d’or en rentabilité immobilière, tels des ‘’marchands de sommeil’’ profitant de la précarité de leurs congénères, sans réfléchir quant à leurs viles activités délétères, traitant, pour certains, les bénéficiaires du RSA de fainéants. Ils n’en ont rien à foutre de l’environnement tant des sujets concernant la mobilité que de l’habitat respectant les nouvelles normes énergétiques voire sanitaires établies par la législation en vigueur. Médisance est, souvent, sans perception de l‘autre, leur lot.

Montméal (42) Loire – Août 2013 à Mai 2022

Toutefois la dynamique du soupçon peut dégénérer facilement en un processus cumulatif et auto-validant de destruction que l’unanimité a établi sur l’objet à fonction spéculaire. À tout moment du processus, chaque individu peut s’emparer du caractère conventionnel confirmé auparavant pour en contester les jugements. La légitimité, en tant qu’elle mobilise nécessairement une certaine incompréhension du propre processus qui l’engendre, oppose aux individus une certaine opacité. Cette opacité est grâce à quoi la société se constitue comme totalité partiellement déconnectée des volontés individuelles. Aussi est-elle contemporaine d’un mode de relation aux formes sociales irréductibles aux calculs : elle repose sur une certaine suspension du regard critique entre passions et raisons. Il semble que c’est précisément dans ce qu’on appelle la liquidité ou flux qu’apparaît ce qui échappe aux calculs individuels, comme la condition même de possibilité de ces calculs et ajustements propres aux comportements induits par fonctions mobilisatrices dans, pour et avec les écosystèmes, biosystèmes et tous systèmes sociétaux ; économiques, politiques et culturels…

On peut souligner la dimension cognitive de ce processus :

‘’ Dimension qui ne peut être en aucun cas désolidarisée de tous les objets symboliques, matérialisés par leurs essentialités, utilités, nécessités, disponibilités ou tous autres sensibilités en tant que sujet porté à son propre pouvoir, sur soi ou autres par l’effet de cette symbolique affective, devise sécuritaire, attachement séculaire, immanence séculière, liberté attractive, causes plaisantes, passion communautaire raisonnable, raisonnée ou individuellement déraisonnable…’’ Aucune bonne et juste réponse ne saurait être approchée sans l’interrogation sur l’existence de la conscience définie par les actions du réel sur les pensées cognitives ; et réciproquement. Et pour réussir à définir l’espace-temps nécessaire à l’évolution sociologique civilisationnelle, il serait tout à fait inopportun de considérer le « temps » de l’acquisition matérielle, comme l’unique valeur intrinsèque liée au seul fait « monétaire », mais plus utile à l’intégrer comme un produit des énergies du monde naturel vivant, par la matérialisation de la sémiotique propre aux meilleures actions de l’homme sur ce même monde naturel appelé Terre, Earth, Terra et… etcétéra… et dans la mythologie grecque, Gaïa.

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Par conséquent pour conclure cette petite histoire, maintenant, avant de continuer celle commencée auparavant ; je ne connais pas les choses d’après avec certitudes, je peux juste imaginer leurs éventuelles conséquences. Et temps que je ne considèrerai pas les effets de ces enchainements ; néfastes à ton désir de bien-être par ton choix raisonnable, qui ne peuvent avoir cette propriété que par l’expression de ‘’toi’’, m’autorisant à ce moment-là à l’envisager comme telle, puisque tu l’aurais exprimée sincèrement dans un langage que je comprendrai. Je te souhaiterai, à cet instant, le meilleur pour tout le reste que je puisse imaginer en la détermination de ton harmonie. Et ce que je peux souhaiter pour Timbre, Rythme et Mélodie, je ne peux que le souhaiter pour toi et tous ces être-humains ayant partagé mes espaces touchables, ainsi qu’à autres touchants, dont j’ai réussi à percevoir leur côté sensiblement attachant.

– Tu ne m’as jamais raconté cette histoire, Einomhra ! …

– Je sais, mais je pensais que tu la connaissais.

– Non !

Je ne répondis rien. Je repris un crayon et recommençais à écrire et dessiner sur une feuille blanche.

Prologue

Si long, si court « Le temps est la mesure de toutes choses »…

D’heurts en demeures

À tous nos maux…

Biographie d’un inconnu autodidacte

4ème de couverture II

4ème de couverture I

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13 réflexions sur « D’heurts en demeures ; à tous maux – les 52 premières pages »

  1. Un petit regret, là… c’est que dans la citation de Descartes, « Le Discours de la Méthode », vous ayez coupé juste avant que Descartes annonce la visée de cette vaste entreprise de SOUMETTRE les forces de la nature : c’est pour préserver la santé de l’Homme, qui est le souverain bien pour Descartes. On remarquera que Descartes ne parle pas de… « salut » qu’on peut entendre de différentes manières, surtout si on a un tout petit peu de latin, mais de santé…

    J’appelle ça un effondrement de la figure, en même temps qu’un effondrement de la figuration chrétienne ? Mais surtout un effondrement de la FIGURE, et je tiens à la figure… humaine, même.

    Vu ce que nous venons de traverser, je trouve la citation de Descartes très instructive…

    Merci de m’avoir appris des choses sur les tyrans grecs, à une époque qui ressemble énormément à ce que les Romains ont connu avec les guerres civiles qui ont abouti à la mise en place de la fiction ? républicaine (attention, j’assigne une place très noble à la fiction, une place indispensable, en sachant que toute construction politique s’appuie sur une fiction, ne serait-ce que la fiction de la représentation), et la concentration du pouvoir chez l’empereur et sa bureaucratie, bien entendu. J’ai énormément de lacunes dans une éducation où le grec et le latin n’avaient aucun droit de cité, où même il n’était pas considéré comme nécessaire ET CIVILISE de connaître la Grèce, et Rome pour être une personne cultivée…

    Et pour la servitude… c’est un sujet fascinant qui me préoccupe au plus haut point dans mes réflexions. Derrière le tintouin planétaire autour de la liberté, mot rassembleur comme nos Anciens ont remarqué il y a longtemps déjà, se profile le problème de la nature de la servitude, et ses raisons, car il y a de bonnes raisons pour la servitude qui ne se réduisent pas à des platitudes sur les dominants et les dominés, par exemple. Ces discours, là, c’est… du vent. Et il y a beaucoup de vent en ce moment.

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    1. Bien vu pour l’extrait du  »Discours de la méthode » de René Descartes. Merci pour avoir consulté les premières pages  »D’heurts et demeures, à tous nos maux ».

      Je me permets de poster, suite à votre commentaire, la suite :

      Blog ‘’Rumeur d’Espace’’. Logique de la logique – A. Leconte

      Imaginons encore que nous soyons dans un « bon » cas, un cas où « ça converge »… Bien sûr, dans une situation donnée, face à une formule que l’on avance et souhaite démontrer, il n’y a pas qu’un seul dessin possible, il y en a plusieurs. Certains peuvent être « gagnants » et d’autres non. Les dessins « gagnants » sont ceux qui conduisent le partenaire à concéder qu’il n’a plus d’arguments à opposer, ou plus de questions à poser. Les ‘’desseins’’ des deux dialoguant s’affrontent ainsi, mais pas toujours sous l’aspect d’un combat, cela peut être aussi celui d’une recherche d’entente, tous les jeux ne sont pas des duels, certains sont coopératifs, certains n’ont pas d’autres buts que de mettre en commun des expériences et des savoirs. Là apparaît tout l’intérêt de la « ludique », pas assez exploré à mon avis… La faiblesse réside en ce que, bien entendu, le fait qu’un dessein soit gagnant n’est pas une garantie pour qu’il soit une « preuve » : il se peut que le partenaire n’ait pas été le meilleur possible, qu’il se soit laissé dominer ou satisfaire un peu trop facilement. Les dessins gagnants ne sont pas des preuves, ou alors il faudrait qu’ils aient été confrontés à tous les contre-desseins possibles. Totaliser tous les desseins ou contre-dessins possibles n’est pas une mince affaire… Mais admettons que cela soit faisable.

      Quels ensembles de desseins allons-nous aider, étant entendu que nous ne souhaitons plus partir d’une formule à démontrer mais simplement des dessins de candidats à devenir des preuves…

      Qu’est-ce qui est preuve dans tout ça ? Ici intervient l’Autre.

      La caractérisation par l’extérieur, le négatif, le complémentaire, et en cela Hegel, avec sa dialectique, n’est plus très loin.

      C’est à partir d’un ensemble de lieux qu’une stratégie se développe, exactement d’ailleurs comme dans les jeux dits de stratégie, où l’on ne donne aucune identité particulière à une case de l’échiquier, qu’elle soit blanche ou qu’elle soit noire (autrement dit positive ou négative dans la terminologie ludique). Libre à nous ensuite d’étiqueter les cases si cela nous chante, mais cela n’aura rien changé à la règle du jeu, ni aux stratégies que l’on peut élaborer. Parler de lieux, de localités donc (de loci comme on dit aussi dans le vocabulaire de la ludique), cela résonne étonnamment bien à l’heure où les identités sont trop souvent mises en exergue, ruinant et minant l’espace social.

      On retrouvera ici un passage du livre récent du groupe réuni autour de Bernard Stiegler (Bifurquer)…̚

      Une localité n’est pas une identité. C’est au contraire un processus d’altération constitué de localités plus restreintes et multiples, et inclus dans de plus vastes localités.

      Ou encore : …̚

      La localité est le moteur de la différence elle-même ; elle n’est pas constituée par son identité (elle n’en a pas) mais par son potentiel de différenciation […]. La différence est première, c’est-à-dire primordialement liée à une autre différence plutôt qu’à l’existence d’une identité préconstituée. C’est l’évitement des cycles et circularités qui fondent la logique. Cela ne veut pas dire que cycles et circularités soient bannis, interdits de cité, voués aux gémonies, de même que les réseaux qui divergent ne sont pas des démons dont on ne veut rien savoir, simplement ils n’entrent pas dans la logique, ils dépendent d’un ailleurs sur lequel il est difficile de construire…

      Bien sûr qu’il y a une nature humaine et un esprit critique en chaque individu en capacités de formuler ses idées dans un langage logique, propre à entamer un débat versé aux formes d’universalité conformes à un imaginaire apte à définir les besoins communautaires et territoriaux. Elle se distingue bel et bien en tant que nature vivante, de tout ce qui vit. Qu’une propriété unique dans tout ce qui vit, caractérise : la conscience d’être, savoir – pour tout humain – que l’on peut émettre des idées, que ce savoir soit conceptualisé, réfléchi, ou seulement ressenti et non interrogé. Ainsi, puisque Spinoza eut évoqué, que tout être veuille persister dans son être, caractérise le vivant, donc aussi l’humain, sans que cela le spécifie. Ce qui le spécifie en tant que conscience est l’étonnement de ce qui est, de ce qui se passe, de ce qui dans ce qui est et dans ce qui se passe le concerne lui-même, tout en cherchant continuellement sa propre position physique et mentale au rapport du monde réel, voire des différents espaces qu’on se crée. La pensée traduit ces ressentis organiques, corporels associés aux ressentis mentaux, de la sensibilité, de la perception qui génère une structuration d’ensemble comme particulière des choses, qui se modifient imperceptiblement par les liens et les effets que les choses entretiennent les unes avec les autres. La culture met en évidence qu’au fur et à mesure que l’humanité progresse dans l’interrogation des choses, grâce notamment à sa faculté de discernement et d’imagination intellectuelle, par lesquelles elle s’est créée des instruments concrets d’investigations et de réalisations pratiques, l’humain cultivé aurait à adopter une distanciation mentale à l’endroit des savoirs et une éthique comportementale par laquelle sa dignité à l’égard de soi-même est respectée. Car tout humain n’est pas interchangeable ou alors rien que pour ceux qui y souscrivent, mais unique pour tout un chacun qui constate que le monde est bel et bien le sien.  Même s’il est rempli d’autres, plus ou moins masqués sous toutes les latitudes, nous dit-on, par les temps qui courent.

      Si le potier n’haïssait le potier,

      Si l’architecte « Sis » l’architecte,

      Si l’impérieux ne travestissait les vagabonds de mots

      S’ils ne t’ont pas tout dit

      Si leurs mots ne t’ont pris

      Entre tristesse et joie.

      Telles les ombres du silence

      Semant quelques cailloux

      Entre chênes et roseaux

      N’oublie pas leurs brûlots.

      S’ils t’ont craché du feu

      Comme des dragons furieux

      Soufflant sur tes douleurs

      Figures de démons nus.

      Corps tremblant de peur

      Cœurs percés de tisons

      N’oublie pas leurs brûlures.

      S’ils se sont affaiblis

      Par trop de rêves perdus

      Sous des pulsions vides.

      Dans l’ondée piquante

      Sur des versants gelés

      Avec les oiseaux du vent.

      Si tu les pensais fous

      N’oublie pas les mots dits

      Ceux des poètes vagabonds…

      Si le chanteur entendait le saltimbanque,

      Si le poète dessinait Callippos…

      Écoute au lointain le murmure

      Celui qui jamais ne vacille

      Souvent tu sous les rouleaux du temps

      Parfois surgissant de l’orée.

      Tends l’oreille aux vents élevés

      Ceux qui soufflent sur les brumes

      Bercés aux frontières du prime âge

      Tantôt au faîte de vieux chênes.

      Comme ces nuages aux pointes des monts

      Signature des tourments liquides

      Une encre brûlante trace les songes

      Stylet lys des désirs impatients.

      Vision d’une rencontre émerveillée

      Celle que vêtent les lèvres charmeuses

      Variations d’un chant octroyé

      Celui sauvegardé des outrages.

      Verve aux habits de mémoire

      Résonance aux solstices d’été

      Ton visage parle aux éphémères

      J’en écoutais ton tendre délire.

      Celui qui parlait aux livres

      Demeure des feuilles légendaires

      Présence des mots de liaison

      J’en assumais mes propos découverts.

      Sont-ce là les engagements aventureux ?

      Entends le bruit des traces sûres

      Pas coquins couvés de passions

      Le futur fut attisé de résurgences

      Notre jeunesse n’y prit garde.

      Fut-elle ficelle d’infortune ?

      Jeux épars aux lieux des rumeurs

      Ceux au prisme sans amarres gravées

      Où les fontaines parlent de libertés

      Comme les enfants d’innocence.

      Image d’un ancien feu follet

      Il y resta longtemps silencieux

      Là où le sens fait dignité

      Au nom de la veille parentale.

      Respire la colonne de nos ères

      Attentions portées à la source

      Vigie aux sincères passants(es)

      La parole est une étrangère.

      Écoute à l’ombre des muses

      Ce qui manqua aux frasques du temps

      Ces séductions en pouvoir d’attraction

      Afin que les poètes peignent leur Calliope ;

      Leurs clés luisent à un jet de pensées…

      Si le saltimbanque dessinait le reflux,

      Si le peintre écrivait la folie,

      Si l’orgueil écoutait la modestie,

      Si la discursivité était pluridisciplinaire,

      Si l’intuitivité était moins dédaigneuse,

      Si le discours était moins autocentré…

      Si l’art signifiait la tare,

      Si la science pesait la position…

      Et ce temps… à vivre ?

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      1. Si vous me le permettez, petit complément à la dernière phrase de votre texte :  »Et il y a beaucoup de vent en ce moment ».

        Nous avons été incapables, en des dizaines de milliers d’années, de nous débarrasser de la guerre. Quand nous échouons à parvenir à la solution d’un problème politique un tant soit peu compliqué, nous retombons toujours sur elle comme seule manière de résoudre les difficultés du moment. Nous excellons, en revanche à rebâtir sur les décombres fumants de nos dévastations. Hegel lui-même, il faut le souligner, considérait que la guerre jouait son rôle positif en tant qu’elle permettait de raviver à l’occasion l’esprit d’un peuple quand celui-ci s’étiolait.

        « Pour ne pas les laisser s’enraciner et se durcir dans cet isolement, donc pour ne pas laisser se désagréger le tout, et s’évaporer l’esprit, le gouvernement doit de temps en temps les ébranler dans leur intimité par la guerre ; par la guerre il doit déranger leur ordre qui se fait habituel, violer leur droit à l’indépendance, de même qu’aux individus, qui en s’enfonçant dans cet ordre se détachent de tout et aspirent à l’être pour-soi – et le clan – inviolable et à la sécurité de la personne, le gouvernement doit, dans ce travail imposer, donner à sentir leur maître, la mort » Hegel [1807] – 1941 : 23.

        Paul Jorion – Le dernier qui s’en va éteint la lumière.

        L’image starisée des politiques de vernis ne sera jamais le murmure autorisant les accords du chant entre le pauvre et le riche, le maître et l’esclave, l’ordonnateur et le serviteur. Le paradoxe culturel est la faillibilité de l’épreuve matérialiste. Et dans cette incompréhension généralisée l’antivirus de la philosophie politique a été érigé par les règles du corporatisme exacerbé, du productivisme endiablé, de l’identité de la coterie, du ségrégationnisme vénère, du nationalisme paroxystique de clans identitaires et groupes extrémistes.

        Qui pouvait prévoir qu’aux portes de l’Europe, toute la haine, toute la barbarie des anciennes guerres, du XXIème siècle, en pleine période ‘’post-moderne’’ seraient sur le point d’exercer les mêmes anciens (accentués par les nouvelles technologies guerrières) ravages. Qui prévoyait et qui pouvait prévoir inversement que ces mêmes hommes ayant combattu la barbarie du nazisme seraient exactement les mêmes hommes impérieux qui exerceraient pour leur compte cette même injustice.

        Qui pouvait prévoir ce retournement de la servitude, qui pouvaient prévoir les coups de boutoir envers les démocraties, qui pouvaient entrevoir la montée des extrémismes, la réapparition des affabulateurs, formatés aux dogmes évangéliques et autres cultes voués à la destruction, tant des biens que des personnes et de la Nature, tels viles formes de néo-scientisme qui de leurs revendications de la justice ils retourneraient aux plus basses pratiques de la démagogie ? Qui pourrait répondre, aujourd’hui, de toute l’indifférence et de tant de crises ?

        Qui répondrait d’un peuple, d’un roi, des corridors de lèche-vitrines, des vendeurs de chimères, d’un homme, d’une femme, d’une mère, d’un père, des générations à venir, de l’humanité ? PERSONNE !

        L’humanité est faîte de membres mensongers, de tricheries, malversations, jalousie et de toutes les tares de la puissance destructrice des hommes et femmes de petitesse ne sachant ni rire ni pleurer, sauf à entretenir leur ‘’hôte’’ avec le cynisme suffisant au nihilisme passé et présent !

        Qu’en sera-t-il demain ? 

        Et de quoi sera-t-il fait ?

        C’est la ‘’grande chose’’ à laquelle personne ne peut répondre, ni les présomptions, ni les ambitions, ni le monde assurantiel comme celui de la thésaurisation ‘’moderne’’. Où à l’Est du nouvel Eden, lorsque les puits d’énergies fossiles auront fini de cracher leurs dernières liquidités noires, les hymnes nationaux des anciens régimes autocratiques auront cessé d’émettre les mauvais accords impropres à une possible synchronique socioculturelle, et que le petit homme sage drapé d’un sarrau blanc, avec un regard malicieux chaussé d’une paire de lunettes rondes, se sera définitivement détourné de la route du sel, car il aura compris que la destruction de celui de la vie est engendrée par les 14 milliards de pieds avançant toujours avec frénésie vers plus de consommation devenue compulsion consumériste anarchique envers Dame Nature. Et tout cela au nom du dieu de la possession au lieu d’un alléluia envers la divinité de la sagesse, où les enfants d’Irène, déesse Grecque de l’équilibre et de la réconciliation, n’auront eu que peu de persuasion à ce que la descendance de Caïn, puisse faire un déni du dogme du père leur ayant édicté : « L’infernale convoitise pousse les enfants de Caïn à s’emparer de tout ce qui est à leur portée, et comme si ce n’était pas assez qu’un seul accapare ce qui suffisait à des milliers de ses semblables, il voudrait s’y établir, lui et toute sa couvée pour toute l’éternité . Consorts frappés au sceau des diktats impérieux ?

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        1. La fracture de Rome n’eut sa source que dans la désunion du peuple et du sénat, quand la noblesse souleva contre elle le ressentiment du peuple, comme la vindicte populaire envers les privilèges détenus par les élites.

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